Le jeudi 24 février 2022 restera une date gravée dans l’Histoire européenne. Elle est, et restera la date choisie par la Russie pour entrer en guerre contre l’Ukraine. A l’évidence, nous ne savons pas de quoi demain sera fait, à par certain milliardaires apparemment, mais cette guerre fait planer une menace sur le monde entier : celle de la bombe atomique ! Nous avons tous vu les images de ces explosions les 6 et 9 août 1941 à Hiroshima et Nagasaki, au Japon. Ce sont, à ce jour, les deux seules bombes atomiques utilisées militairement. Jusqu’au 24 février, les autorités craignaient que des terroristes puissent posséder des armes nucléaires, et les utiliser. Aujourd’hui, la menace pourrait venir de cette guerre dans laquelle l’Europe vient de basculer. Après les attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement avait publié un plan d’action pour survivre en cas d’attaque nucléaire. Nous espérons ne jamais avoir à l’appliquer, mais c’est toujours utile de savoir comment réagir…
Peut-on survivre à une bombe nucléaire ?
On ne va pas se mentir, à moins de se trouver géographiquement loin de la zone de déflagration, il y a peu de chances de s’en sortir. Il faut savoir que la bombe qui a frappé Hiroshima en 1941 avoisinait les 300 000°C dans cette zone, soit 250 fois que la température nécessaire à l’incinération d’un corps. Dans la région du point d’impact, il n’y a donc quasiment aucune chance de survie pour les êtres vivants qui s’y trouvent. Après l’incident de Fukushima, de nombreuses personnes – un peu partout dans le monde – ont commencé à stocker des pastilles d’iode et investir dans un compteur Geiger.
Comment tenter de s’en sortir alors ?
Les scientifiques expliquent qu’il est possible de survivre si l’on se trouve dans la zone du souffle de l’explosion. Pour ce faire, et à l’évidence, ils conseillent de se refugier dans un bâtiment solide à condition qu’il soit très proche de l’endroit où vous vous trouvez. L’onde de choc d’une bombe atomique parcourra rapidement plusieurs kilomètres après l’explosion. Choisir des bouches de métro, des sous-sol, comme le font les habitants de Kiev en ce moment, est une bonne solution pour se protéger. Cela évite en effet les impacts potentiellement mortels avec des objets qui pourraient être projetés par l’explosion.
Et pour la radioactivité comment ça se passe ?
Les retombées radioactives d’une explosion nucléaire peuvent causer une mort instantanée si le taux de radioactivité est supérieur à un certain niveau. Pour exemple, la zone située près du réacteur qui a explosé à Tchernobyl donnait une espérance de vie de 2 minutes à quiconque s’en approcherait sans protection. Pour se protéger des retombées radioactives, qui peuvent aussi provoquer des nausées ou des maladies à long terme (cancers de la thyroïde), il faut se réfugier là encore dans un bâtiment d’acier, de béton ou de terre compactée. Les abris antiatomiques sont en métal blindé et ce n’est pas un hasard ! Concrètement, après l’explosion vous aurez 15 minutes environ pour trouver un refuge et vous devrez y rester au minimum pendant 24 heures. Après ces 24 heures, la dangerosité des substances radioactives volatiles perd 80%, mais elles restent malgré tout présentes.
«Les pays détenteurs de la bombe nucléaire savent qu’ils auront beau lancer une bombe nucléaire sur un autre, les radiations leur reviendront dessus tôt ou tard. C’est une technologie qui éclabousse» Jean-Vincent Brisset, spécialiste du nucléaire à l’Iris,
Un temps difficile à évaluer puisque les émanations de radioactivité peuvent durer plusieurs jours après l’explosion, voire plusieurs années: 36 ans après, les villes autour de Tchernobyl, dont l’un des réacteurs de la centrale nucléaire avait explosé le 26 avril 1986 (faisant de Pripiat une ville désertée de ses habitants), sont toujours fantômes et polluées par la radioactivité.
Mais au fait, c’est quoi une bombe nucléaire ?
Pour rappel, une bombe nucléaire est une arme nucléaire non conventionnelle qui utilise l’énergie dégagée par la fission de noyaux atomiques lourds, ou par une combinaison de ce phénomène avec celui de la fusion de noyaux atomiques légers.
Nous espérons que nous n’aurons jamais à appliquer ces conseils et apportons tout notre soutien aux populations qui souffrent actuellement de cette guerre qui vient d’éclater à deux heures de Paris !
https://www.youtube.com/watch?v=JpMA1sbVt_0