![La porte d'un vieux poêle à bois.](https://www.neozone.org/blog/wp-content/uploads/2025/02/astuce-poele-bois-entretien-longevite-001.jpg.webp)
Depuis une dizaine d’années, j’ai installé un poêle à bois dans le salon, en utilisant l’emplacement d’une vieille cheminée à foyer ouvert qui refoulait ! Je suis pleinement satisfaite de mon petit poêle d’appoint et j’adore me réchauffer avec un feu de bois, comme 7,5 millions de foyers qui ont fait le même choix que moi selon l’ADEME. Néanmoins, je m’interroge sur la « durée de vie » de mon poêle à bois, même s’il ne présente à priori aucun problème de fonctionnement. En me baladant sur Internet, à la recherche de cette réponse, la durée moyenne de vie d’un poêle à bois est de 15 à 20 ans. Cette longévité me rassure, mais il existe plusieurs facteurs et bonnes pratiques, qui permettent de le prolonger encore plus longtemps. Lesquels ? Je vous explique tout immédiatement.
L’entretien : la clé de la longévité
Un poêle à bois, c’est comme une voiture : plus l’entretien sera régulier, plus il durera dans le temps. La première tâche à ne jamais négliger, c’est évidemment le nettoyage après chaque flambée : vitre, foyer, tiroir, porte, etc. Et, la seconde concerne le ramonage, qui en fonction de votre département est obligatoire une ou deux fois par an. Un conduit propre garantit non seulement une meilleure performance de chauffage, mais réduit aussi le risque d’incendie. Si vous connaissez un professionnel qualifié et de confiance, il est prudent de lui faire effectuer un ramonage. Néanmoins, dans la loi, rien n’interdit de faire soi-même son ramonage, un expert, en cas d’incendie, saura si le conduit est ramoné ou encrassé.
Le choix du bois : un impact sous-estimé
Si vous pensez que tous les bois se valent, détrompez-vous ! Le type de bois utilisé influence directement la durée de vie de votre poêle. Brûler du bois humide ou trop tendre (comme les résineux) peut rapidement encrasser le conduit et endommager votre appareil. Privilégiez plutôt les bois durs comme le chêne, le hêtre ou l’érable, et assurez-vous qu’ils soient bien secs (avec un taux d’humidité inférieur à 20 %). De plus, ne chargez pas trop le foyer, lorsque vous allumez un feu, il faut que votre poêle respire ! Une dernière pièce à vérifier : le joint de la porte, à changer tous les deux à trois ans environ. D’ailleurs, si la porte claque, ou si la moindre fumée s’échappe par la porte, il faudra procéder à son remplacement.
Quand faut-il envisager le remplacement ?
Un poêle à bois peut tenir longtemps, mais il arrive un moment où il faut se poser la question de son remplacement. Si votre appareil peine à chauffer votre intérieur comme avant, ou si des signes de rouille apparaissent, il est peut-être temps d’investir dans un modèle plus performant. Et, si votre vieux poêle fonctionne toujours comme au premier jour, mais que vous souhaitez un appareil plus performant, les technologies ont avancé.
Il y a fort à parier que vous y gagneriez en optant pour un poêle à bois récent. Alors, votre poêle à bois, est-il encore en pleine forme ou commence-t-il à montrer des signes de fatigue ? Avez-vous déjà envisagé de le remplacer ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .