Est-il plus économique de faire la vaisselle à la main ou au lave-vaisselle ?

Qui consomme le plus d’eau : moi avec mon éponge ou mon lave-vaisselle en mode éco ? Réponse dans cet article.

En décembre dernier, mon lave-vaisselle a rendu l’âme sans crier gare ! La tuile ? Non pas immédiatement ! Pensant que pour deux personnes, un lave-vaisselle n’était pas indispensable, j’ai ressorti l’éponge lavable, le liquide vaisselle et j’ai retroussé mes manches. Résultat ? Douze litres d’eau pour deux verres et deux assiettes, sans parler du temps perdu à laver, à frotter puis à rincer et à essuyer ! Je me suis crue en vacances au camping, mais à la maison. Et, le verdict fut sans appel : en trois semaines, j’ai réinvesti dans un lave-vaisselle, que j’utilise depuis en programme automatique. Ce petit retour en arrière m’a incitée à creuser la question : entre le lavage manuel et le lave-vaisselle, qui est vraiment le plus économique ?

Un duel déséquilibré côté consommation d’eau et d’énergie

Première manche : l’eau. Le lave-vaisselle l’emporte haut la main, avec en moyenne 12 litres par cycle, contre 42 litres pour un lavage manuel classique. Oui, 42 litres, soit presque trois packs de bouteilles d’eau. Et, encore, si vous êtes du genre à laisser couler l’eau comme une cascade pour laver ou pour rincer, c’est encore pire. Et, côté énergie ? Surprise : là aussi, la machine gagne. Car chauffer l’eau de l’évier, ce n’est pas neutre : il faut 2,5 kWh pour un lavage manuel, contre 1 kWh pour une machine, selon une étude relayée par TF1 Info. Bref, économiquement et écologiquement, la machine semble bien mieux armée.

Un lave-vaisselle.
Un lave-vaisselle est doté de plusieurs programmes de lavage dont un mode éco. Crédit photo : N. Kleczinski pour NeozOne

Des écogestes pour ne pas ruiner les bénéfices de votre machine

Mais, attention, le lave-vaisselle ne fait pas tout tout seul, il faut lui donner un petit coup de pouce. Pour maximiser son efficacité, il vaut mieux attendre qu’il soit plein avant de lancer un cycle. Et, il faut aussi penser à utiliser le mode éco, qui consomme moins d’eau et fonctionne à plus basse température. Autre astuce : évitez de prélaver votre vaisselle sous l’eau chaude, ça annule tout le bénéfice. Sans oublier de faire tourner la machine en heures creuses pour alléger la facture (et la planète). Et, enfin, pour les plus motivés, oubliez le cycle de séchage et ouvrez la porte en fin de lavage, votre vaisselle séchera à l’air libre, comme celle que j’avais finalement laissée, posée sur la paillasse de mon évier !

Et, le lavage à la main dans tout ça ?

Le lavage manuel a-t-il encore un avenir ? Oui, dans certains cas précis. Pour les plats très sales ou les objets fragiles, la main reste reine. Je conserve le lavage à la main, pour les poêles, par exemple, ou les marmites, trop grandes pour le lave-vaisselle. Et, si vous avez très peu de vaisselle, laver à la main, intelligemment, peut être plus pertinent que de faire tourner une machine quasi vide. Mais, il faut alors ruser : une bassine pour le lavage, une autre pour le rinçage, pas d’eau chaude qui coule à flots, et surtout, ne pas surdoser le liquide vaisselle (non, ça ne lave pas mieux, ça rince juste moins bien).

Lavage de vaisselle à la main.
Pour une même quantité de vaisselle, le lavage à la main est moins économique qu’un lave-vaisselle. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : M. Moignet pour NeozOne

Les champions de la vaisselle manuelle arrivent à consommer seulement 5 à 10 litres d’eau par session ! Et vous, vous êtes plutôt team éponge ou team programme automatique ? Mon fidèle lave-vaisselle, payé 599 €, ne se pose plus la question, lui. Il tourne, en mode éco ou en mode auto, pendant que je sirote mon café ! Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Abonnement à la Newsletter.
Rejoignez nos 900 000 abonnés via notre Newsletter , Google Actualité et WhatsApp
Via
Consoglobe.comPositivr.fr

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. Pour le séchage, le mieux c’est d’ouvrir la porte juste à la fin du lavage, attention à la vapeur, tirer le tiroir du haut, remuer et tourner tout ce qui a gardé des gouttes d’eau voire même les cavités comme les pieds de tasse, puis on fait pareil avec le tiroir du dessous. Ensuite, on referme avec un torchon à moitié dedans donc la porte n’est pas complètement fermée, la chaleur résiduelle avec la faible ouverture fera tout sécher plus rapidement que grand ouvert qui fait refroidir souvent trop vite et donc sécher plus lentement.

    0
    0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page