Jardinage : faut-il obligatoirement couper les gourmands sur les pieds de tomates ?

Optimisez la croissance de vos tomates en apprenant à identifier et à retirer les gourmands de vos plants. Un geste simple pour des fruits plus savoureux !

Si vous avez planté vos pieds de tomates après les Saints de Glace, soit dès le 15 mai dernier, normalement, vous devriez déjà observer la formation de quelques fruits. Pour ma part, plantés très tard, et en manque total de soleil, j’émets quelques doutes sur ma potentielle récolte, cette année. Lorsque mon beau-père se pointe dans mon potager, il me dit souvent que mes pieds de tomates sont « plein de gourmands », et qu’il faut les enlever. D’accord, mais je suis une jardinière peu expérimentée, et les gourmands, moi, cela ne me parle pas plus que cela. J’ai donc cherché à savoir ce qu’étaient les gourmands, s’il fallait ou pas, les enlever, et surtout comment m’y prendre. Voici la réponse à cette interrogation qui est peut-être la vôtre aussi ?

Qu’est-ce qu’un gourmand sur un pied de tomate et comment le reconnaître ?

Le « gourmand » est une petite pousse qui apparaît sur la tige de la tomate, là où la tige principale rencontre une feuille. Ces pousses, appelées « gourmands », poussent rapidement et peuvent devenir des branches secondaires avec des feuilles et éventuellement des fruits, mais souvent, elles sont seulement des « feuilles » supplémentaires. Ces petites feuilles ne sont, en réalité, que de la « verdure » que le pied produit, mais qui ne donneront ni fleurs, ni fruits. Mon beau-père dit que les gourmands étouffent le pied de tomates.

Retrait d'un gourmand sur un pied de tomates.
Retrait d’un gourmand sur un pied de tomates. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Pourquoi est-il conseillé d’enlever les gourmands ?

La raison est assez simple à comprendre. Les gourmands demandent à la plante de les alimenter en sève. Et, si celle-ci utilise « ses forces » pour des tiges non essentielles, ce sera forcément au détriment des tiges qui portent les fleurs et donneront des fruits. En retirant les gourmands, la plante peut concentrer son énergie sur la croissance des fruits principaux, améliorant ainsi leur taille et leur qualité. De plus, ces feuilles empêchent une bonne circulation de l’air puisqu’elle confine la plante. En améliorant la circulation de l’air dans le potager, vous limitez l’apparition d’éventuelles maladies fongiques, comme le mildiou, entre autres. Le dernier avantage à retirer les gourmands ? Vous éviterez à votre potager de devenir « une forêt vierge » et pourrez cueillir vos tomates plus aisément.

Quand et comment faut-il retirer les gourmands de vos tomates ?

Si vous avez lu mon premier paragraphe, vous savez désormais identifier un gourmand. Rappelez-vos que ce sont de petites tiges secondaires, sans fleurs ni fruits évidemment. Pour les retirer, il suffit de les pincer lorsqu’ils sont encore petits (environ 5 à 10 cm de long). Vous pouvez les retirer en les pinçant avec les doigts ou avec un sécateur. Attention cependant à ne pas enlever tous les gourmands, car ils sont, malgré tout, utiles à la photosynthèse

Jardinier amateur qui coupe les gourmands de ses pieds de tomates.
Jardinier amateur qui coupe les gourmands de ses pieds de tomates. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

De plus, évitez l’opération de suppression des gourmands les jours de pluie, ou très humides, cela pourrait favoriser l’apparition du mildiou. Enfin, n’enlevez jamais tous les gourmands en même temps, vous pourriez provoquer un stress sur la plante, et obtenir l’effet inverse de celui recherché. Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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