L’astuce du poisson rouge pour chasser les moustiques de votre récupérateur d’eau

L’an dernier, j’ai appris à mes dépens qu’un récupérateur mal couvert, c’est aussi un élevage de moustiques. Cette année, j’ai sorti les grands moyens… dont un certain Bob.

Avec les beaux jours, c’est le grand retour du jardinage… et des moustiques. Comme beaucoup, j’ai installé un récupérateur d’eau de pluie pour arroser mon potager sans gaspiller l’eau du robinet. Pratique, économique et écologique. Mais, l’an dernier, j’ai vite compris que ces grosses cuves pouvaient devenir de véritables nurseries à moustiques ! Un peu d’eau stagnante, une femelle moustique de passage… et me voilà avec une armée de piqueurs au jardin. Alors cette année, j’ai décidé de faire les choses bien. Et, croyez-moi, c’est la période idéale pour nettoyer son récupérateur, supprimer les larves de moustiques et repartir sur de bonnes bases. Voici mes conseils, que je tiens de mon arrière-grand-père, Christian, qui a toujours chassé les moustiques de manière très naturelle ! Décryptage.

Un récupérateur d’eau, oui… mais sans moustiques !

Le cycle de vie du moustique est fascinant. Mais, il l’est un peu moins dans mon jardin : œuf, larve, nymphe, adulte : tout commence dans l’eau, y compris dans celle que l’on récupère gentiment pour nos tomates. Une seule femelle pond jusqu’à 150 œufs, et si votre récupérateur est mal couvert, elle va adorer y élire domicile. L’eau stagnante, un peu d’ombre, aucune prédation : c’est l’endroit rêvé pour ses petits. D’où l’importance d’un couvercle solide ou, à défaut, d’un voile moustiquaire ou même d’un vieux rideau voilage, bien tendu. Et, si c’est trop tard, pas de panique !

Le nettoyage d'un récupérateur d'eau de pluie.
Le nettoyage d’un récupérateur d’eau de pluie. Crédit photo : A. Bonazzi pour NeozOne

Vous pouvez supprimer les larves déjà présentes grâce à un larvicide biologique à base de Bacillus thuringiensis israelensis. Inoffensif pour les plantes, redoutable pour les larves, ce traitement se trouve en jardinerie, sous forme de pastilles ou granulés. Bon, c’est chimique, mais parfois, nous ne disposons pas d’autres choix !

Les bons gestes pour éviter la prolifération

Avant même de traiter, mieux vaut prévenir que guérir. En avril, c’est le bon moment pour faire un grand ménage de printemps autour du jardin :

  • Videz les soucoupes de pots de fleurs,
  • Rangez les arrosoirs et seaux qui pourraient retenir de l’eau,
  • Nettoyez les gouttières et les regards,
  • Et surtout : couvrez tout ce qui ressemble de près ou de loin à un mini plan d’eau.

Un récupérateur d’eau bien installé, bien fermé et bien entretenu peut stocker de l’eau tout l’été sans problème, et sans moustiques.

Et, si la solution s’appelait Bob ? (alias le poisson rouge)

Parmi les idées reçues qui s’avèrent brillantes, il y a celle que Nathalie avait partagée dans cet article : le poisson rouge. Oui, vous avez bien lu. En introduisant un ou deux poissons rouges dans votre récupérateur (selon sa taille), vous obtenez un système naturel de régulation : ils adorent les larves de moustiques ! Le récupérateur devient alors un bassin d’agrément fonctionnel. Bien sûr, il faut veiller à leur bien-être : les nourrir si les larves manquent, surveiller le pH de l’eau, les transférer en aquarium avant les gelées… mais en échange, ils vous rendent un fier service.

Un récupérateur d'eau de pluie.
Un récupérateur d’eau de pluie. Crédit photo : A. Bonazzi pour NeozOne

Et, puis, c’est plus sympa qu’un larvicide, non ? Et vous, avez-vous déjà observé des larves de moustiques dans votre récupérateur d’eau de pluie ? Avez-vous testé l’astuce du poisson rouge, ce gardien discret qui veille sur votre réserve naturelle ? Racontez-moi tout, je suis curieuse de connaître vos bons plans et vos conseils. Et, si vous avez repéré une coquille, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

2 commentaires

  1. Comment est-il possible d’avoir une idée aussi stupide? Les poissons ne sont pas des objets jetables. La température de l’eau peut être très meme trop élevée l’été. Les poissons vont mourir en quelques jours voir quelques heures. Il existe des produits bio qui forment une pellicule non grasse à la surface de l’eau qui empêche les larves de moustiques de respirer et les faits mourir en quelques minutes.

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