Les inconvénients des récupérateurs d’eau de pluie que l’on ne mentionne presque jamais

Écologique, pratique, économique : sur le papier, le récupérateur d’eau de pluie semble idéal. Mais dans la réalité du jardin, les choses sont un peu plus nuancées… Voici pourquoi.

Le printemps est là, le mois de mars se termine, et les fameuses giboulées n’ont pas été très présentes cette année, du moins en Seine-et-Marne ! J’envisage cette année, d’installer un récupérateur d’eau de pluie pour alléger quelque peu ma facture, arroser mon jardin, et éviter le nettoyeur haute pression pour briquer ma terrasse. Mais, avant de céder à l’achat, j’ai fait le tour des inconvénients de ce dernier, et je m’aperçois qu’il en possède quelques-uns qui pourraient freiner mon élan écologique ! Entre contraintes techniques, logistiques et quelques surprises peu glamour, je vous partage ici les 7 inconvénients à connaître avant d’adopter un récupérateur d’eau de pluie. C’est parti.

L’installation peut vite devenir un casse-tête

En théorie, il suffit de raccorder une cuve à sa gouttière. En pratique ? Il faut réfléchir au bon emplacement (plat, stable et accessible), couper la descente d’eau sans faire une inondation, et surtout, penser au trop-plein, au gel, à l’évacuation, etc. Et, si vous optez pour une cuve enterrée ? Préparez-vous à creuser… beaucoup. Bref, on est loin du simple geste de jardinage du dimanche.

Un récupérateur d'eau de pluie raccordé à la gouttière.
Un raccordement à la gouttière est nécessaire et pas toujours aisé. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Cela prend de la place (parfois beaucoup).

C’est peut-être l’inconvénient qui me dérange le plus. En effet, mon jardin n’est pas très grand, et je me dis que cela va davantage réduire mon espace vital. Effectivement, même une petite cuve de 200 litres, une fois pleine, devient un bidon imposant que vous ne déplacerez plus. Et, si vous visez une autonomie digne de ce nom, il faudra tabler sur 500, voire 1 000 litres. À moins d’avoir un grand jardin, cela devient vite encombrant sans parler de l’esthétique. À part si vous aimez les gros tonneaux trônant fièrement sous la gouttière.

L’eau n’est pas toujours très propre

Ah, l’eau de pluie ! Pure, naturelle… et pleine de feuilles, de pollen, de fientes d’oiseaux, et autres joyeusetés. Même avec un filtre à l’entrée, il faudra régulièrement vider des saletés peu ragoûtantes du fond de la cuve. Et, pour un usage plus « sensible » (comme laver la voiture ou remplir une piscine), il faudra envisager une filtration plus poussée… voire une désinfection.

De l'eau coule du robinet d'un récupérateur d'eau de pluie.
L’eau du récupérateur n’est pas toujours très propre et ne peut pas être utilisée pour tout. Crédit photo : A. Bonazzi pour NeozOne

Attention à la stagnation et aux moustiques

Installer un récupérateur d’eau de pluie, c’est prendre le risque de voir une armée de moustique camper dans votre jardin ! Sans couvercle hermétique ou sans traitement anti-larves, votre récupérateur peut vite devenir un jacuzzi pour insectes indésirables. Et si vous oubliez de le vider avant l’hiver ? L’eau gelée peut faire éclater la cuve ou endommager les raccords. Un récupérateur d’eau de pluie s’entretient fréquemment, et il vaut mieux le savoir avant l’installation.

L’eau de pluie… ne tombe pas toujours quand on veut

C’est un paradoxe cruel : vous installez fièrement votre récupérateur en mai… et arrive une période de canicule sans une goutte à l’horizon. Résultat : votre belle réserve se vide en quelques jours pour arroser les tomates, et vous voilà à nouveau avec votre arrosoir, au robinet. L’eau de pluie est capricieuse, et les périodes de sécheresse rendent parfois le système inutile. Notamment lorsque les besoins sont urgents !

Une personne arrose ses fleurs avec l'eau du récupérateur.
La quantité d’eau disponible dépend des précipitations. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Il ne suffit pas à couvrir tous les besoins

Oui, c’est écologique. Oui, c’est économique. Mais, non, un récupérateur d’eau de pluie ne remplacera pas totalement l’eau potable. Vous pourrez arroser vos plantes, laver votre voiture, voire alimenter vos WC avec un système plus complexe… mais pour la douche ou la vaisselle, c’est non et c’est surtout complètement interdit.

Un entretien à ne pas négliger

Nettoyer les filtres, vider la cuve en hiver, vérifier les tuyaux, éviter les fuites, sécuriser les abords si vous avez des enfants… Toutes ces tâches doivent être effectuées plusieurs fois par an pour éviter l’eau croupie, voire contaminée !

Un récupérateur d'eau de pluie.
L’entretien régulier de votre récupérateur est important. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Des inconvénients, mais également des avantages

Alors voilà, vous êtes prévenu : le récupérateur d’eau de pluie est une super idée, mais il demande un peu d’anticipation, d’espace, et surtout un minimum d’entretien. Cela dit, malgré ces inconvénients, il reste une solution simple, abordable et écologique pour mieux gérer sa consommation d’eau. Et vous, vous avez déjà installé un récupérateur d’eau de pluie chez vous ? Quels autres inconvénients avez-vous rencontrés ? Vous avez une anecdote ou une remarque ? Dites-nous tout ! Nous serions ravis de lire votre retour d’expérience. Et si vous avez repéré une coquille, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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