2025 sera peut-être l’année qui vous apportera un nouveau système de chauffage, car le vôtre deviendra obsolète, ou trop couteux ! Ainsi, vous rejoindrez peut-être les 7,5 millions de foyers, selon l’ADEME, qui ont choisi le bois pour se chauffer. Or, choisir un poêle à bois ne se fait pas au hasard. Au-delà de l’esthétique et de la chaleur conviviale qu’il procure, cet appareil doit répondre à des critères stricts de performance énergétique et d’émissions polluantes. Ainsi, je souhaite vous parler du label Flamme Verte, crée en 2000 pour l’Agence de la transition écologique (ADEME) en collaboration avec les fabricants d’appareils de chauffage au bois. Ce label, gage de qualité et de performances, est important, mais encore faut-il qu’il soit compris par les consommateurs. Focus sur le label Flamme Verte auquel vous devrez faire confiance pour l’achat de votre futur poêle à bois.
Le label Flamme Verte : une garantie de performance ?
Depuis sa création, le label Flamme Verte est, en réalité, un système de classement des appareils de chauffage au bois. Le classement se fait à l’aide d’étoiles, obtenues selon la performance énergétique et l’impact environnemental du poêle à bois. Depuis 2020, seuls les appareils atteignant la classe 7 étoiles peuvent obtenir ce label. Ces étoiles attestent d’un rendement supérieur à 75 %, mais également des faibles émissions de monoxyde de carbone et de particules fines émanant dudit poêle. Dans les faits, les poêles à bûches 7 étoiles, par exemple, affichent un rendement minimal de 75 %, avec des émissions de monoxyde de carbone limitées à 0,12 % et des émissions de particules fines ne dépassant pas 40 mg/Nm³.
Un label Flamme Verte, à prendre avec des pincettes ?
Comme souvent, le label Flamme Verte a été créé par des ingénieurs, qui se sont appuyés sur des tests en laboratoires. Ainsi, dans cette étude, l’INERIS (Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques) souligne plusieurs choses que les tests sont effectués en laboratoires dans des conditions optimales, mais pas dans les conditions propres à chaque foyer. Ainsi, il peut exister un écart entre le rendement énergétique du Label Flamme Verte et le rendement en conditions réelles d’utilisation. C’est aussi le cas des émissions de particules qui peuvent être plus ou moins élevées à l’utilisation. Et, ces écarts s’expliquent par plusieurs facteurs :
- Qualité du combustible
- Conditions météorologiques
- Entretien de l’appareil
- Phases d’allumage et de rechargement
Sur le dernier point, les phases d’allumage et de rechargement, moments où les émissions polluantes sont les plus élevées, ne sont pas toujours considérées dans les tests.
Le label Flamme Verte, important, mais qui dépend de votre utilisation !
Si vous entendez profiter d’aide de l’État pour installer votre poêle à bois, le label Flamme Verte, sera la condition sine qua non pour les obtenir ! Néanmoins, ce label ne garantira pas votre propre utilisation évidemment. Ainsi, pour que ce label vous apporte réellement des bénéfices ainsi qu’à l’environnement, vous devrez :
- Utiliser un combustible de qualité : privilégier du bois sec, avec un taux d’humidité inférieur à 20 %, permet une combustion plus complète et moins polluante
- Entretenir régulièrement l’appareil : un entretien annuel par un professionnel et un ramonage régulier assurent un fonctionnement optimal et sécurisé.
- Adopter de bonnes pratiques de combustion : l’allumage par le haut, par exemple, réduit significativement les émissions de particules fines.
Et, vous, votre poêle à bois est-il labellisé « Flamme Verte », et ces conseils vous ont-ils été utiles ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .