Dans quelques mois, nous arborerons nos plus beaux t-shirts, et nos bermudas, mais en attendant, l’hiver est encore là pour quelques semaines. Vous avez reçu votre dernière facture d’électricité, et vous êtes tombés de votre chaise ! Reconnaissons que, pour certains, cette facture va largement grever le budget loisir prévu. C’est peut-être le moment de rechercher, dans votre maison, les endroits mal isolés. Ou que vous pourriez rendre plus étanches, en investissant quelques dizaines d’euro pour éviter la catastrophe l’année prochaine. Dans une maison correctement isolée, le chauffage électrique coûte approximativement 750 € par an selon l’ADEME. En isolant correctement vos combles, vos garages, et vos pièces non chauffées grâce à un isolant mince, vous pourriez grandement réduire votre facture. Mais, qu’appelle-t-on isolant mince ? Et, pour quels usages est-il recommandé ? On va tout vous expliquer.
Qu’appelle-t-on un isolant mince ?
L’isolation mince se présente sous la forme de rouleaux qui apportent un complément à une isolation existante. Par exemple, ils peuvent être posés, au sol, dans les combles, et donc par-dessus le plafond, pour former une couche supplémentaire à l’isolation en laine de roche. Dans la catégorie isolants minces, regroupons plusieurs produits qui ont un point commun : chaque feuille ne mesurera pas plus de 3 cm d’épaisseur. Un isolant mince est un matériau destiné à limiter les transferts de chaleur à travers les parois d’un bâtiment. Ces isolants sont généralement composés de plusieurs couches de matériaux réfléchissants ou réfractaires, comme des films métallisés, des feuilles d’aluminium, et des matériaux isolants. L’efficacité de ces isolants repose principalement sur leur capacité à réfléchir les rayonnements thermiques plutôt qu’à résister à la conduction de la chaleur.
De quoi les isolants minces peuvent-ils se composer ?
Là encore, il existe plusieurs types d’isolants minces, tous conçus en multicouches. Nous pouvons, par exemple, citer les réflecteurs de radiateurs, conçus avec une feuille d’aluminium réfléchissant qui entrent dans la catégorie des isolants minces. Toujours constitués d’au moins une feuille d’aluminium, on y ajoute fréquemment de la ouate, du feutre, ou de la laine de mouton. Outre leur pouvoir isolant thermique, certains isolants minces peuvent aussi réduire les nuisances sonores.
En d’autres termes, un isolant mince forme une sorte de « couverture de survie » pour vos plafonds, vos sols ou vos murs. Attention, un isolant mince n’est pas une solution d’isolation complète, mais un complément à une isolation existante. L’isolant mince propose une résistance thermique évaluée à environ 2 m²K/W, voire davantage lorsqu’il est associé à des lames d’air immobiles. Cependant, cela reste insuffisant pour le positionner comme un isolant autonome.
Un matériau facile à utiliser…
Prenons l’exemple d’un garage attenant à l’une des pièces de la maison, voire étant le rez-de-chaussée d’une chambre. Ce dernier, non-isolé la plupart du temps, provoque une sensation de « murs froids » et entraîne des déperditions de chaleur. L’isolant mince s’impose comme la solution idéale dans ce cas précis. Il vous suffira de recouvrir les murs attenants à la pièce ou le plafond qui sert de plancher à la chambre, pour renforcer l’isolation desdites pièces. Il faudra cependant veiller à bien plaquer l’isolant mince sur les murs ou les plafonds, pour éviter une circulation d’air. Et, c’est aussi un isolant parfait pour un abri de jardin que vous ne souhaitez pas chauffer avec un radiateur. Poser un isolant mince sur chaque paroi, pourra réduire la sensation de froid, à l’intérieur. Que pensez-vous de cette astuce isolation ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .