En 2023, nos abeilles françaises ont produit de 30 400 à 37 400 tonnes de miel tonnes de miel, selon ADA France. Et, nous, Français, sommes les plus gros consommateurs de miel en Europe avec 45 000 tonnes par an, selon apiculture.net. Impossible donc pour tout le monde d’acheter du miel français, les chiffres sont formels. Le miel, ce nectar jaune orangé, naturel et si sucré, se consomme toute l’année. Mais, vous êtes-vous déjà interrogé sur la fabrication du miel. Comment font ces petits insectes pour produire ce nectar que nous apprécions tant ? Je fais, pour vous, le tour de la question. C’est parti.
Quelles sont les étapes de la fabrication du miel ?
Comme vous le savez, les abeilles sont des « butineuses infatigables ». Sur les fleurs, elles récupèrent le nectar de fleurs, mais également le miellat d’insecte, un liquide visqueux, sucré et sombre fabriqué par certains autres insectes. Enfin, elles butinent aussi des sécrétions sucrées produites par la plante. Pour ce faire, les abeilles butineuses plongent leur langue dans la fleur, aspirent le nectar puis le stockent dans le jabot. La transformation commence dès cet instant. De retour à la ruche, la butineuse transmet par régurgitation (trophallaxie) sa récolte aux abeilles receveuses. Les receveuses transmettent, à leur tour, le résultat du butinage aux abeilles ouvrières qui vont le mélanger à leur salive qui contient l’enzyme invertase. Ce dernier va modifier le sucre d’origine (saccharose) en sucres digestes (fructose et glucose). De plus, un autre enzyme (glucose oxydase) entre aussi dans le processus, et fabriquer l’acide gluconique qui protège le miel des bactéries et des champignons.
Et, ensuite, que devient le miel ?
Une fois transformé, les ouvrières déposent le miel dans les alvéoles, un endroit chaud qui va permettre de diminuer le taux d’humidité. Et, ce sont les ouvrières ventileuses qui vont, sans cesse, garantir que l’aération soit optimale. Quand les abeilles jugent que le taux d’humidité est suffisamment bas (de 18 à 20 %), elles fabriquent elles-mêmes un opercule sur l’alvéole, pour protéger le miel, et pour qu’il puisse commencer sa maturation. Après quelque temps, les alvéoles seront toutes, ou presque, remplies et fermées, l’apiculteur pourra alors entamer sa récolte.
Pourquoi tous les miels ne sont pas similaires ?
Vous avez sans doute remarqué que les miels ne sont pas tous de la même couleur. Ces coloris différents sont dus aux fleurs butinées par les abeilles, et par ailleurs au taux de sucre, au climat, à la température ou encore aux arômes. Les fleurs de châtaignier donneront un miel sombre, celles de tournesol, un miel doré, et enfin celles de lavande, un miel très clair, quasiment blanc. Et, en fonction des fleurs butinées en majorité, les miels procureront différents goûts, mon préféré. C’est le miel de fleurs de Provence, mais les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
Le travail des abeilles est absolument fascinant, tout est ordonné, et chacun possède un rôle parfaitement défini dans la fabrication du miel. Sachez, pour terminer, que les abeilles consomment, elles aussi, un peu de miel, notamment pour nourrir la ruche, mais également les larves pour leur donner toutes les chances de s’envoler ! Le saviez-vous ? Avez-vous appris quelque chose en lisant mon article ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .