Le mois de septembre est désormais de retour, et avec lui, la rentrée des classes, et la montagne de dossiers qui vous attendent au bureau ! Pour celles et ceux qui n’ont pas écouté nos conseils en juillet, c’est le moment aussi de choisir votre bois de chauffage en prévision du retour des premiers froids. Si vous disposez d’un chauffage au bois, comme plus de 7 millions de Français selon l’ADEME, vous hésitez peut-être entre plusieurs espèces de bois de chauffage. Feuillus ou résineux, l’un est à privilégier, l’autre, plutôt à éviter. Dans un dossier consacré au bois de résineux, l’Office National des Forêts, déconseille de l’utiliser comme bois de chauffage. Je vous en explique toutes les raisons.
Qu’appelle-t-on un résineux ?
Largement utilisé pour les pellets de bois, les résineux se classent en plusieurs espèces. On retrouve d’abord les plus courants, comme les pins, les cèdres, les mélèzes, ou encore les sapins. Les autres résineux, aussi appelés conifères, sont répartis en six autres familles : l’if, le genévrier, le thuya, le cyprès, l’araucaria, ou encore le majestueux séquoia. Ces arbres sont recouverts, non pas de feuilles, mais de piquants que l’on appelle aiguille, et de fruits, nommé cône, comme la pomme de pin évidemment. Ces arbres ne perdent pas leurs épines et renferment une sève spéciale que l’on appelle résine, d’où leur nom de résineux.
Le bois résineux, déconseillé dans un poêle à bois, mais pourquoi ?
Si vous avez déjà essayé de bruler des palettes, ou la buche qui tenait votre sapin de Noël, vous avez dû constater que ce bois brûlait très vite. Dans le jargon forestier, on dit qu’il dispose d’un faible pouvoir calorifique. Cela veut dire qu’il chauffe beaucoup moins qu’un bois de feuillu, et qu’il brûle aussi plus vite. Les bois à privilégier pour votre poêle à bois sont les feuillus, comme le chêne, le charme ou le hêtre, entre autres. Un autre inconvénient du bois de résineux étant une montée en température très rapide, qui peut sur un conduit encrassé, provoquer un feu de cheminée. De plus, sur certains conduits, cette montée très rapide en température pourrait provoquer la déformation de certaines pièces.
Que faire du bois de résineux s’il n’est pas conseillé pour le poêle à bois ?
Si vraiment, vous avez un stock de résineux à écluser, il est évidemment possible de le brûler quand même, mais vous savez qu’il brûlera plus vite. Par conséquent, vous en consommerez beaucoup plus que du feuillu. De plus, vous devrez vous astreindre à un nettoyage très fréquent du poêle, de la vitre, et de votre conduit d’évacuation. Si le ramonage est obligatoire une fois par an, un ramonage mensuel ou bimensuel serait plus prudent si vous n’utilisez que du résineux.
N’oubliez jamais qu’un appareil encrassé peut engendrer des dégagements de monoxyde de carbone, qui pourrait vous tuer en une seule nuit ! Conservez votre stock de résineux pour en faire du « petit bois », et démarrer votre feu… Et, puisqu’il reste encore quelques beaux jours, je l’espère, pensez à l’utiliser aussi pour démarrer votre barbecue ! Ces conseils de l’ONF vous ont-ils été utiles ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
J’ai toujours brûlé du résineux, et je n’ai jamais rencontré le moindre problème. En plus c’est moins cher !
Le résineux est très bien même conseiller si vous possédez un poêle de masse et seulement un poêle de masse de type tulikivi par exemple.
Je brûle pour ainsi dire que du résineux, mais j’ attends 4 à 5 ans de séchage, et je n’ ai jamais eu de problème.
Je fais faire un ramonage 1 fois par an, et le ramoneur me dit que ce n est pas très encrassé !
Donc il faut arrêter de raconter n importe quoi.
Résineux oui, mais bien sec ( 5ans ).
Le résineux est effectivement moins cher mais de moins bonne qualité je trouve. Pour ma part je ne chauffe qu’avec du bois feuillue et rien à dire !
Je viens d’installer mon poêle a bois, je n’y connais pas grand choses. Comment savoir si le bois que je prends est du feuillue ou du résineux ?
Bonjour,
ce qui est important, c’est de brûler du bois sec (taux d’humidité < 20%), obtenu après 18 mois de sechage, depuis l'etat vert. Le résineux n'est pas plus mauvais qu'un autre bois, contrairement à ce qu'on pourrait vous faire croire. Il est en général moins calorifique que le feuillu. Donc il faudra mettre plus de bûches de sapins que de hêtres pour arriver à la même chaleur.
Pour le reste, les fourneaux qui se déforment en brulant du resineux, haha .
Laissez-moi rire !!!
Je préfère utiliser du bois feuillue. Le résineux est certe plus accessible mais obligé de le laisser secher. Pour ceux qui ne peuvent pas se le permettre le bois feuillue est top !
Bonjour,
Tout cela me fait bien sourire….mes parents, grands parents et moi depuis 40 ans utilise aussi du bois de résineux bien sec dans les deux poëles de ma maison. Jamais je n’ai eu de problème. Je viens de faire le ramonage ( que je fais tous les 3ans) et obtiens un bol de suie par poële.
Je confirme comme Francois, Guy et Christian que le bois de résineux quand il est bien sec effectivement plusieurs années a l’avantage de chauffer parfaitement et d’être moins cher.
Bonjour,
J’ai un poêle à bois ou j’ai brûlé plusieurs Douglas entiers pendant plusieurs années et je n’ai jamais eu de problèmes.
Pourtant ceux-ci n’avaient que deux ans de séchage..
Mais effectivement il faut faire marcher le commerce et le tiroir caisse…
Patrice
Bonjour le résineux fourni, comme toutes les essences de bois, 4kw d’énergie par kg (mêmeu peu plus pour les résineux).
Comme le bois se vend au volume, à prix égal de la stère, il vaut mieux acheter du bois de feuillus.
Les conduits de poêle s’encrassent quand il n’y a pas suffisamment d’air (mauvaise combustion donc mauvais rendement également).
Pour les feux dans le conduit d’un poêle, sauf entrées d’air parasites, ils ne peuvent pas se produire si la porte du poêle est fermée (manque de comburant).
Les résineux brûlent plus vite mais produisent autant d’énergie que les feuillus.
Beaucoup de fausses informations circulent en permanence….malheureusement.
bonjour ça fait 50 ans que j habite dans une pinède et que je ne brûle que du pin dans ma cheminée après 4 ans de.séchage, je ramone moi moi-même ma cheminée tout les automne
J’ai un poêle de masse qui justement demande une flambée vive avec un temps de chauffe de maximum trois heures par jour. Je brule de l’aubier de douglas et cela fait maintenant dix ans, la combustion étant parfaite il n’y a quasiment pas de suit dans le conduit. C’est économique et écologique.
l’ONF n’est pas au courant que les granulés de bois dit aussi Pellet sont principalement à base de résineux , ça évite des produits liants grâce à la résine … Donc dans un poêle à granulés c’est possible et certifié NF , DIN+ … Mais une bûche de sapin c’est pas bien … Allez vive la France et ses contradictions
Retraité de l’ONF, je suis quelque peu choqué par cet article. Tout brûle pour se chauffer, principalement les bois feuillus mais aussi les résineux quand il n’y a que cela de disponible. De plus, ainsi qu’il a été évoqué plus haut, les granulés sont souvent issus de résineux.
Je pense que c’est une mauvaise traduction d’un article étranger au vu des listes d’essences de bois mentionnées ( if, araucaria, …..) ou non mentionnée comme la plus commune : l’épicéa. C’est une farce à mon avis.
L’ONF dit des bêtises.
Je brûle essentiellement du résineux mais avec le tirage au MAXIMUM, ce qui n’est jamais dit dans le fonctionnement d’un poêle à bois !!! Et je ramone tout les 2 ans avec à peine un fond de bol dans mon conduit : bonne combustion.
Bonjour,
J’apprécie ce post qui alerte sur certains accidents pouvant survenir avec l’utilisation de résineux dans des dispositifs de chauffage.
Je vais dans un premier temps éliminer la question des pellets dans une unité de chauffage ventilée. La combustion se fait à une température permettant de brûler les essences contenues dans les pellets.
Pour le reste, il faut savoir comment brûler les résineux.
Pour avoir habité à Briançon où l’on brûlait le bois d’affouage gratuit. Il chauffait bien … À la coupe, au débardage, à la découpe, au transport, pour le débiter et le fendre … C’est donc à la base un très bon bois de chauffage …
Passons aux choses sérieuses …
Ils faut consommer ces bois avec prudence et intelligence …
Personnellement nous nous chauffions à 80 % avec une cheminée fermée avec un réseau de conduits isolés et ventilés pour chauffer toute la maison (3 fois 110 m2) .
Par contre, il y a un phénomène de goudronage indéniable.
En prévention, une cheminée d’évacuation en tube inox isolé pour rester le plus chaud possible. Celui-ci tenu à distance de la charpente avec des montants inox lors du montage.
En utilisation curative, un feu très intense régulier qui va faire un auto ramonage (à faire part temps froid et humide pour éviter tout risque d’incendie). On retrouve le lendemain les particules brûlées dans la neige autour de la maison.
En 20 ans … Aucun problème.
Par contre si ces précautions de conception ne sont pas prises, il y a de gros dangers à brûler des résineux dans un insert.
Un voisin qui possédait une maison en contrebas de chez nous a eu 2 incendies dans sa cheminée non tubée. Lors du premier, ses enfants étaient seuls à la maison … J’ai utilisé la solution qui était toujours à côté de notre cheminée. Un gros pulvérisateur de jardin rempli d’eau. Après l’avoir monté en pression, j’ai ouvert la cheminée et pulvérisé plus de 10 litres d’eau … Refermé la cheminée pour remplir le pulvérisateur et recommencé une fois … Feu éteint par refroidissement du au passage eau-vapeur et privation d’oxygène. Aucun dégâts au niveau de l’insert ni de la maçonnerie.
Un second feu survenu chez eux quand les parents étaient présents …
Ils ont appelé les pompiers … Échelle et intervention par le haut de la cheminée pour noyer le sinistre … Bilan … Cheminée cassé, insert fendu et maison inondée.
Ce petit post pour vous dire que l’on peut brûler des résineux, mais en conscience … Avec une installation faite pour cela et un dispositif d’entretien et une capacité à régler un incident qui peut devenir un grave accident.