
En région parisienne, c’est un peu paradoxal, mais pour l’instant, le retour du printemps se veut hivernal ! Un froid de canard s’abat sur la Seine-et-Marne depuis quelques jours, j’ai même rallumé mon petit radiateur Duux Threesixty 2, car mon proprio a eu la bonne idée de couper la chaudière ! Un détail, mais je me dis que mes pieds de tomate devront être patients pour s’épanouir dans mon petit jardinet… Ce sera une première pour moi : mon petit potager, et des tomates, je l’espère, belles à croquer ! Souvenez-vous, je vous ai déjà parlé de Christian, mon arrière-grand-père avec qui j’ai passé de longs moments au jardin dans ma petite enfance. Et, c’est encore lui qui m’a, sans le savoir, inculqué le savoir du « planté de tomates » … Quinze après, je vous partage les conseils qu’il m’avait donnés. Alors quand planter ? Où ? Et, comment s’assurer d’une belle récolte sans (trop) de tracas ? Pas de panique, je vous emmène dans le monde fascinant de la culture de la tomate !
Choisir le bon moment pour planter ses tomates
Le timing est essentiel pour des tomates en pleine forme. En 2025, on peut planter les semis en intérieur dès février, histoire de leur donner un petit coup d’avance. Mais, pour les mettre en pleine terre, il faudra attendre mars ou avril, selon la météo et la fin des dernières gelées. Les plus prudents attendront jusqu’à mai, car une vague de froid tardive peut anéantir tous vos efforts en une nuit. Mon arrière-grand-père Christian, lui, ne prenait aucun risque : il couvrait ses tomates d’un voile d’hivernage jusqu’aux Saints de Glace à la mi-mai. Il disait toujours que « Il vaut mieux les protéger un peu trop longtemps que pas assez ». En revanche, évitez de planter trop tard : une plantation après mai risque d’être compliquée avec les premières chaleurs estivales. Les tomates aiment la chaleur, mais pas quand elles sont encore fragiles ! Pour ma part, ce sera le 1ᵉʳ mai cette année, comme le faisait ma maman, une date facile à retenir et une mise sous voile plus courte, d’environ 15 jours tout au plus !
Un sol bien préparé, un plant épanoui
La tomate n’est pas trop capricieuse, mais elle a tout de même quelques préférences. Elle raffole des sols légers, bien drainés et riches en matière organique. Un bon fumier ou compost déposé à l’automne ou juste avant la plantation fera des merveilles. Avant de planter, analysez votre sol : un pH légèrement acide est idéal. Un petit coup de râteau pour aérer, un bon amendement, et vous voilà prêt. Christian avait une technique infaillible pour éviter les mauvaises herbes : il étalait du carton sur la parcelle plusieurs semaines avant la plantation, ce qui étouffait les indésirables et maintenait l’humidité du sol. Si vous optez pour le carton au jardin, je vous propose toutes ses astuces dans cet article dédié. Une fois vos cartons ôtés, lors de la mise en terre, pensez à planter profondément, en enterrant une partie de la tige pour stimuler la formation de nouvelles racines. Ajoutez ensuite un bon paillage pour limiter l’évaporation de l’eau et éviter l’invasion de mauvaises herbes.
L’exposition et l’arrosage : le duo gagnant
Les tomates sont de vraies amatrices de soleil ! Pour une croissance optimale, installez-les dans un endroit bien exposé, où elles bénéficieront d’au moins 5 heures de lumière directe par jour. Un coin ombragé ? Mauvaise idée ! Vos tomates risquent de faire grise mine et de végéter tristement. Ma maman a tenté le coin ombragé, je vous assure que les tomates n’ont pas aimé, à moins de les apprécier très vertes ! Côté arrosage, il y a quelques règles d’or :
- Dès la plantation, un bon arrosage quotidien est recommandé pour favoriser l’enracinement.
- Une fois bien installées, arrosez moins souvent, mais plus profondément, et surtout, toujours au pied !
Christian, lui, avait un rituel bien précis : il arrosait ses tomates à la tombée de la nuit, juste après le repas du soir. Je me souviens encore de ces balades dans le potager, un arrosoir à la main, à écouter ses conseils sur la manière de garder un sol bien humide sans excès. De plus, en période de forte chaleur, surveillez bien l’humidité du sol, qui doit le rester au maximum.
L’art du tuteurage et de la taille
Les tomates, ça pousse vite, parfois trop et votre potager peut vite devenir une jungle désordonnée ! Dès la plantation, installez un tuteur solide pour éviter que vos plants ne s’écroulent sous le poids des fruits. Mon arrière-grand-père, toujours prévoyant, utilisait des bambous qu’il avait plantés au fond du jardin. « Rien de mieux que du naturel pour soutenir du naturel », disait-il avec un sourire malicieux. Ensuite, parlons taille. Vous avez sans doute entendu parler des « gourmands » ? Ce sont ces petites pousses qui apparaissent à l’aisselle des feuilles et qui pompent inutilement l’énergie de la plante. Les supprimer régulièrement permet d’avoir des fruits plus gros et savoureux. Christian enlevait les gourmands une à deux fois par semaine, en pinçant délicatement entre ses doigts. « C’est comme tailler une moustache : trop, ça affaiblit, pas assez, ça devient un vrai bazar ! », plaisantait-il.
Engrais et prévention des maladies : le duo anti-mildiou
Les tomates sont gourmandes en nutriments, alors pensez à les fertiliser. Un engrais riche en phosphore et potassium les aidera à bien fructifier. Vous pouvez utiliser du compost, du marc de café, du sel d’Epsom ou encore du purin d’ortie en complément. Mais, attention, les tomates sont aussi très sensibles aux maladies, notamment au redoutable mildiou. Pour limiter les risques :
- Arrosez toujours au pied et jamais sur les feuilles.
- Espacez suffisamment les plants pour une meilleure circulation de l’air.
- Utilisez des plantes compagnes comme les œillets d’Inde, qui repoussent certains nuisibles.
En cas de météo humide, un traitement préventif au cuivre (comme la bouillie bordelaise) peut être utile. Avec tous ces conseils (et les bons vieux trucs de mon arrière-grand-père Christian), vos tomates devraient prospérer et vous offrir une belle récolte ! Et vous, quelles sont vos astuces préférées pour cultiver des tomates juteuses et savoureuses ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
A 68 ans dont une bonne cinquantaine à jardiner, je vous partage quelques astuces bien connues des vieux jardiniers, au fond du trou de plantation (profond) je dépose un peu d’orties fraiches broyées et une poignée de corne torréfiée et de sang séché. je mélange la terre du trou avec du terreau et si votre terre est argileuse de la tourbe blonde. Un bon paillage et du purin d’ortie (dilué à 1 pour 10) pour faire raciner. Ensuite j’alterne purin de consoude et purin d’ortie environ toute les semaines ou 10 jours. Très peu d’arrosage (en Béarn, ce n’est pas vraiment utile!).
Voilà, bon jardinage.
Bonjour une fois les sorties de ma serre chauffante est que je les sortire pour les mettre dans ma maison avec une lumière pour p’antenne car je n ai pas assez de place dans ma serre faite avec des fenêtres du sable et chauffante pour serpent et bien sur lumière pour croissance côte potager avec toute cette pluie pas encore tourner mon potagers je le ferai quand il temps sera meilleur sa sera pas trop tard je vous remercie dans l attente de votre réponse je