
Chaque année, la même question revient : à quel moment faut-il couper le chauffage sans se transformer en glaçon au petit matin ? Nous connaissons tous les bons gestes préconisés par l’ADEME, même si, pour ma part, les 19 °C préconisés sont impossibles à respecter. Depuis quelques jours, lorsque le soleil se décide à réchauffer l’atmosphère, je coupe le thermostat de ma chaudière et le rallume à la tombée de la nuit. Je m’interroge sur la date à laquelle je pourrais enfin ne plus le rallumer. Cependant, c’est un véritable dilemme : éteindre trop tôt et c’est la garantie d’un frisson matinal sous la douche. Attendre trop longtemps et bonjour la facture salée. En 2025, avec la montée en flèche des prix de l’énergie et les nouvelles habitudes éco-responsables, trouver le bon timing devient encore plus crucial. Alors, quand faut-il appuyer sur le bouton « off » de votre chauffage ? Éléments de réponse dans cet article.
À quelle date éteindre le chauffage cette année ?
En règle générale, le chauffage peut être coupé dès que les températures extérieures restent constamment au-dessus de 15 °C en journée et ne chutent plus trop bas la nuit. Selon les tendances climatiques, cette période arrive généralement entre la fin mars et la mi-avril dans les régions tempérées. Pour les climats plus froids, il vaut mieux attendre que le thermomètre flirte régulièrement avec les 20 °C avant de tout éteindre. Côté chauffage collectif, la décision ne vous appartient pas totalement. En 2025, comme les années précédentes, les syndics fixeront probablement l’arrêt autour du 15 avril, mais cela peut varier selon les copropriétés. Pour ma fille, ce sera le 1ᵉʳ mai, et mon fils lui devra se passer de chauffage dès le 10 avril… Il n’existe aucune règle en la matière, le bailleur ou le propriétaire peut choisir la date d’allumage, comme la date d’extinction du chauffage de ses locataires.
Chauffage en continu ou coupure radicale ?
Éteindre complètement ou simplement baisser la température ? C’est là toute la question. Contrairement aux idées reçues, couper le chauffage d’un coup peut parfois être contre-productif. Remettre en marche une chaudière après une longue période d’inactivité demande beaucoup d’énergie, et si votre logement est mal isolé, il faudra consommer encore plus pour retrouver une température agréable. Néanmoins, je nuancerai cela, car si je laisse mes fenêtres ouvertes pendant plusieurs heures, je peux vous assurer que la chaudière tourne à plein régime et que ma facture grimpera en flèche… Le seul moment où je ne l’éteins pas, c’est uniquement pour les 10 minutes d’aération quotidienne de ma maison, passé cette durée, je coupe la chaudière.
Ressenti thermique : nous ne sommes pas tous égaux
Mais, voilà, il y a un problème : nous ne percevons pas tous la température de la même manière ! Ce phénomène, appelé thermoception, explique pourquoi certains grelottent encore sous un plaid à 23 °C tandis que d’autres ouvrent les fenêtres en plein hiver. En réalité, la perception du froid dépend de nombreux facteurs : métabolisme, circulation sanguine, taux de graisse corporelle, mais également habitudes et acclimatation. Moi, par exemple, j’ai toujours l’impression qu’il fait un froid polaire chez moi alors que mon mari en t-shirt trouve que « ça va, il fait bon ».
Alors, à quel moment coupez-vous le chauffage chez vous ? Êtes-vous du genre à braver les premiers frissons ou à attendre que l’été soit bien installé avant de toucher au thermostat ? Envie de réagir ? Partagez votre expérience ou posez-nous vos questions ! Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .