Disponibles en panneaux, en flocons ou en rouleaux, les isolants ont pour principal rôle de réduire les déperditions de chaleur en hiver et de stopper l’entrée de l’air chaud dans une habitation, en été. En d’autres termes, ils permettent d’améliorer le confort thermique, quelle que soit la saison, et de réaliser des économies non négligeables, en limitant la consommation en énergie de son logement. Pour optimiser l’isolation thermique d’une maison, la première étape à réaliser est d’identifier les sources de déperdition de chaleur. Ensuite, il faut choisir le ou les matériaux les plus adaptés aux besoins de son habitation. Sur le marché, il existe différents types d’isolants possédant chacun des caractéristiques spécifiques.
Les isolants synthétiques, des matériaux issus de processus chimiques
Il existe différents types d’isolants synthétiques : le polyuréthane, le polystyrène extrudé, le polystyrène expansé et la mousse phénolique. Ils sont issus de la pétrochimie, à savoir de processus chimiques complexes visant à transformer des hydrocarbures en matériaux. Ces types d’isolants se démarquent par leur grande résistance thermique et peuvent être utilisés pour optimiser l’isolation des murs, du sol et de la toiture d’une habitation. Toutefois, il faut savoir que ces matériaux ont un impact environnemental négatif. En d’autres termes, ils ne peuvent pas être utilisés dans le cadre d’une écoconstruction, en raison de leurs ingrédients polluants et de leur côté non recyclable. Par ailleurs, ils sont généralement sensibles au feu et leur combustion dégage des fumées nocives. L’installation d’un isolant synthétique peut se faire par collage, par fixation à l’aide d’ossature métallique ou par projection, grâce à un pistolet ou un pulvérisateur, dans le cas du polyuréthane en mousse. Pour information, les matériaux synthétiques sont relativement abordables, avec des prix variant de 5 à 55 €/m².
Les isolants naturels, des matériaux écologiques et performants
Les isolants naturels, également connus sous l’appellation d’isolants biosourcés, sont d’excellentes alternatives aux matériaux synthétiques polluants. D’origine végétale ou animale, ils peuvent être utilisés pour l’isolation des murs, du toit, des combles et du sol d’un logement. Plusieurs types d’isolants naturels sont disponibles sur le marché, dont la fibre de bois, la ouate de cellulose, le chanvre, le liège, les fibres textiles recyclées, le lin, la laine de bois, la laine de mouton… Leurs prix varient de 15 à 25 €/m² et ils sont relativement faciles à installer. À noter qu’un isolant naturel peut se présenter sous la forme de granulat, de panneau ou de rouleau. Certaines matières peuvent nécessiter un traitement anti-feu avant leur pose.
Les isolants minéraux, des matériaux qui possèdent d’excellentes propriétés isolantes
Comprenant moins de produits chimiques que les matériaux synthétiques, les isolants minéraux sont issus de la fusion de matières telles que le sable ou la roche volcanique. Ils sont disponibles en panneaux, en rouleaux, en blocs ou en vrac et sont imputrescibles, résistants au feu ainsi qu’au froid. En fonction des zones à isoler, il est possible de choisir entre différents matériaux comme la laine de verre, la laine de roche ou la perlite expansée. Cette dernière est généralement utilisée pour optimiser l’isolation des toitures terrasses et des murs, par l’intérieur ou l’extérieur. La laine de roche et la laine de verre, quant à elles, sont idéales pour éliminer les ponts thermiques au niveau des combles et des planchers. À l’instar des isolants naturels, les matériaux issus de minéraux procurent une excellente isolation thermique et acoustique. Leurs prix peuvent aller de 5 à 50 €/m². Pour la perlite, il faut prévoir environ 160 €/m3.
Quel isolant choisir ?
Face aux nombreux types d’isolants sur le marché, il n’est pas toujours évident de faire le bon choix pour optimiser le confort de son logement. Pour ceux qui souhaitent opter pour un matériau bénéficiant d’une excellente résistance thermique, ils peuvent se tourner vers le polyuréthane. Cependant, comme nous l’avons dit précédemment, cet isolant est polluant et peut dégager des fumées nocives en cas de combustion. Comme alternative plus écologique au polyuréthane, on peut citer la laine de bois et la ouate de cellulose. Ces deux isolants permettent de bénéficier d’une excellente isolation thermique, mais aussi acoustique. Il est important de noter que certains éléments doivent être pris en compte dans le choix des matériaux : la conductivité thermique, la résistance thermique et le déphasage thermique. Que pensez-vous de cet article ? Nous vous invitons à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Les informations sont intéressantes.
Mais un récapitulatif sous forme de tableau comportant les différents éléments techniques et indicatifs nécessaires serait plus parlant
Bonjour,le chanvre et la ouate sont aussi inflammable et le liant utilisé chimique !
Le polyuréthane très chère,la laine de verre reste le meilleur compromis selon les marques,le déphasage ce fait dans les deux sens,les membranes non évoqué sont un surcoût inutile, conclusion :
Attendez vous à payer votre isolation très cher.
Ce qui me choque, c’est la surenchère d’épaisseur d’isolant, à mon avis juste pour financer les industriels.
Ancien artisan partenaire EDF, je disposais d’un logiciel pour les études thermiques et si les premiers cm étaient très significatif en terme de gains, à partir d’une certaine épaisseur le gain devenait ridicule (en tout état de cause, le coût est largement disproportionné par rapport au gain espéré).
Exemple plafond recouvert de laine de verre ou la courbe de gains très importante aux premiers cm était quasi plane à partir de 20 cm, ce qui veut dire « de mon point de vue » qu’au delas c’est juste pour financer les industriels.
Bien entendu il faut prendre en compte l’efficacité de chaque isolant ainsi que la qualité de mise en œuvre, un isolant soufflé surtout si mal réparti demande plus d’épaisseur.
Un plafond plat est par exemple totalement incompatible avec de l’isolant soufflé et pourtant….
A cause de cet usage incompatible, certains se plaignent de retrouver à chaque gros orages une partie de leurs isolation sur leurs pelouse… Mais ce qui compte c’est de vendre et le soufflé est tellement plus rentable que le déroulé d’isolant.
La paille est le moins chers, le plus efficace,
Malheureusement comme dans chaque article il n’y a aucune donnée qui permet de savoir quelle isolant est vraiment le meilleur…. À quand un vrai test avec relevé de température en fonction du temps et de matériaux utilisés….
Vous laissez le lecteur avec son problème !
Zéro solution.
Sans grand intérêt pas le plus important le comparatif (coefficients et coût)
Cordialement
Vous auriez pu parler aussi des isolant multicouche, ça aurait pu intéresser un certain nombre de personnes