Composter les biodéchets est presque devenu un sport national depuis l’instauration de la loi AGEC, qui impose aux communes de proposer une solution pour leur recyclage. Dans ma petite commune, les déchets sont gérés par l’agglomération, qui propose des composteurs de jardin gratuits. Cette solution ne me convient absolument pas, car je n’ai ni le temps, ni l’envie de passer des heures à m’occuper d’aérer, de retourner, et d’équilibrer mon tas de déchets. J’ai aussi essayé le Bokashi, mais je ne sais que faire du fertilisant récolté et du reste… J’envisage d’acquérir un lombricomposteur enterré, qui me paraît la solution la plus simple. Je me suis donc interrogée sur la manière dont fonctionnait un lombricomposteur, et je la partage avec vous. C’est parti.
Le lombricompostage qu’est-ce que c’est ?
Le lombricompostage est une technique de compostage des biodéchets, simple à mettre en œuvre, dans laquelle, on utilise des vers de terre (lombrics) qui se nourrissent de vos déchets. Ce type de compostage permet de composter en intérieur ou sur un balcon puisqu’il ne nécessite pas d’être en contact avec la terre. De plus, le lombricomposteur est un bac étanche qui ne produit pas d’odeur. Concrètement, les petits vers de terre que vous adopterez effectueront le travail de décomposition de vos biodéchets. Ils vont les « dévorer » et bien sûr, les digérer. Après la digestion, comme tout être vivant normalement constitué, ils vont les transformer en déjection. Ces dernières seront récupérées dans le bac inférieur, et seront un formidable terreau fertile et sans odeur !
De quoi se compose un lombricomposteur ?
Un lombricomposteur, comme ceux proposés par La Ferme du Moutta, entre autres, est un système de bacs empilés. Si je vous parle de ces lombricomposteurs, c’est tout simplement, parce que je les trouve élégants, colorés et design, nous avions d’ailleurs consacré un article sur ce sujet. Commençons par le bac qui se situe en bas : il est celui qui récolte le terreau, au milieu, c’est le refuge des lombrics, et au-dessus, bien entendu, se trouve le bac avec couvercle, dans lequel vous versez vos biodéchets. Les lombricomposteurs disposent d’un dernier bac étanche aux autres, qui permet de récupérer les jus, une autre forme d’engrais liquide à diluer.
Comment démarrer avec un lombricomposteur ?
Une fois votre lombricomposteur acheté, il faudra, dans un premier temps, ajouter approximativement 250 g de vers de terre. Par la suite, ne vous inquiétez pas pour eux, ils se reproduiront, et plus vous aurez de grandes familles de lombrics, plus votre compost se fera rapidement. Pour un lombricomposteur parfait, il est recommandé d’ajouter trois types de lombrics différents. En revanche, inutile de récupérer les vers de terre, dans votre jardin, ils seraient absolument inutiles dans un lombricomposteur. Les trois lombrics recommandés par La Ferme du Moutta sont les suivants :
- Eisenia Andreï : c’est le « ver de fumier ». Rouge tigré de gris ou de jaune, il préfère les matières en décomposition.
- Eisenia Foetida : c’est le « ver de Californie ». Il n’a rien d’Américain, de couleur très rouge, il préfère les matières fraiches.
- Eisenia hortensis (Dandrobaena venata) : plus gros et bien connu des pécheurs, il est plus efficace sur les matières dures.
Vous avez désormais toutes les cartes en mains, pour vous lancer dans le lombricompostage… Pour ma part, je pense que ce sera chose faite fin septembre, à mon retour de congés estivaux. Et, ce sera probablement avec le lombricomposteur Wormbox de couleur framboise ! Je vous en reparlerai bientôt ! Et, vous ? Avez-vous déjà opté pour le lombricompostage ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. De plus, vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .
*Cet article n’est pas sponsorisé par La Ferme du Moutta, mais relève du libre choix de l’auteure.