Quels sont les inconvénients du chauffage au gaz ?

32% des foyers français se chauffent au gaz, mais saviez-vous que cette solution comporte des inconvénients souvent ignorés ? Plongeons ensemble dans les limites du chauffage au gaz.

La France compte 16 millions de maisons, et parmi elles, 32 % se chauffent au gaz naturel, selon les statistiques donnés par le ministère de l’Écologie. Nous le savons, le gaz est une énergie fossile, qui devient de plus en plus décriée par son côté polluant. De plus, avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, et notre dépendance énergétique à l’envahisseur, nous aurions pu en manquer. Mais, surtout, cette crise géopolitique a fait flamber les prix de la tonne de gaz, l’inflation aidant, le budget chauffage pour un foyer à exploser. Certes, lorsque l’on est chauffé au gaz, le combustible manque rarement, et les coupures sont quasiment inexistantes. Mais, quels sont les principaux inconvénients du chauffage au gaz ? Décryptage.

Inconvénient n° 1 : le coût très variable

Le gaz naturel est une énergie fossile qui comme nous vous avons expliqué en introduction varie en fonction du marché mondial. En d’autres termes, si votre contrat n’est pas bloqué, le prix de la tonne peut flamber d’un jour à l’autre. Et, même avec un contrat à prix bloqué, vous subirez forcément l’augmentation une fois le contrat arrivé à termes.

Les hausses du prix du gaz font flamber les factures de chauffage.
Les hausses du prix du gaz font flamber les factures de chauffage. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Inconvénient n° 2 : un combustible polluant

Puisque le gaz est une énergie fossile, extraite des sous-sols. Une extraction qui nécessite des infrastructures (gazoduc) et l’utilisation de machines polluantes. Considéré comme plus propre que le charbon, ou même l’électricité produite à partir de centrales nucléaires, sa combustion émet du dioxyde de carbone, et contribue au dérèglement climatique, et aux émissions de gaz à effet de serre.

Inconvénient n° 3 : la dépendance énergétique

À l’échelle d’un pays, certains dépendent d’autres pays, fournisseurs de gaz. Et, pour un particulier, c’est un peu la même chose, puisque chacun dépend d’un fournisseur et donc de ces conditions commerciales. Ainsi, les consommateurs ne sont pas maîtres de l’approvisionnement, ni du prix, ni même souvent, des dates de livraison pour les citernes.

Photo aerienne d'un transporteur de gaz naturel liquéfié amarré à un terminal de gaz.
Photo aérienne d’un transporteur de gaz naturel liquéfié amarré à un terminal de gaz. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Inconvénient n° 4 : l’encombrement du système

La chaudière au gaz est généralement assez imposante, tout comme la citerne si vous l’utilisez. Qu’elle soit aérienne ou souterraine, elle nécessite de gros travaux d’installation, et des moyens techniques importants. De plus, la citerne au fond du jardin est assez inesthétique, et il est interdit de la peindre, ou de la camoufler !

Une citerne de gaz dans un jardin.
Une citerne de gaz dans un jardin. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Depositphotos

Inconvénient n° 5 : les risques de fuite de gaz

Pour nous chauffer, le gaz qui part du réseau de ville, ou de la citerne, traverse un système de canalisation, qui se doivent d’être en excellent état. En cas de fuite de gaz, le risque d’accident est absolument conséquent, et peut détruire un immeuble entier par exemple. De plus, la fuite de gaz peut passer inaperçue si elle se produit à l’extérieur du logement. Seule une application dédiée peut éventuellement indiquer une surconsommation, et par conséquent, une fuite suspecte.

Pour conclure, nous rappelons que le chauffage au gaz vit probablement ces dernières années. En effet, depuis 2022, les chaudières au gaz sont interdites d’installation dans les constructions individuelles neuves. Et, dans les immeubles collectifs, l’interdiction sera effective en 2025. Êtes-vous d’accord avec cette analyse des inconvénients du chauffage au gaz ? Combien vous coûte cette énergie chaque année ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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