Vous en avez assez de payer des factures d’électricité exorbitantes et aimeriez bien voir cette dernière diminuer, plutôt que l’inverse ? Au regard des dernières augmentations des tarifs de l’électricité, et de la future augmentation de ceux du gaz, c’est absolument Compréhensible. Le chauffe-eau solaire s’impose peut-être, dans votre esprit, comme une solution écologique et économique, pour résoudre le problème de votre facture. L’eau chaude sanitaire représente 35 % des besoins d’eau d’un ménage et 12 % de la facture d’énergie selon l’ADEME. Le chauffe-eau solaire se présente donc comme une alternative économique. Cependant, il possède aussi des inconvénients, qu’il vous faut absolument connaître avant d’entamer vos travaux. Décryptage.
Comment fonctionne un chauffe-eau solaire ?
Avant de vous détailler les inconvénients de ce système de chauffage, qui se veut écologique et économique, revenons sur son principe de fonctionnement. Un chauffe-eau solaire fonctionne, comme son nom l’indique, grâce à la lumière du Soleil, et par ailleurs grâce à des panneaux thermiques ou photovoltaïques posés sur votre toit. La lumière du Soleil est alors capturée par les panneaux, ou plutôt par les capteurs solaires dont il dispose. La chaleur engrangée vient ensuite chauffer un fluide caloporteur qui traverse un système d’échangeur thermique et va servir à chauffer l’eau. Cette dernière est ainsi stockée dans un ballon et à votre disposition lorsque vous en ressentez le besoin. Certes, le chauffe-eau solaire s’avère écologique et économique à long terme, mais il possède aussi quelques inconvénients.
Inconvénient n° 1 : l’investissement de départ
L’installation d’un chauffe-eau solaire peut bénéficier de différentes aides à la transition énergétique. Néanmoins, ces aides sont toutes versées sur présentation de la facture d’une entreprise certifiée RGE. Cela veut donc dire que l’avance des frais est inévitable, soit une somme variant de 2 500 à 6 000 €. La différence principale vient du fait que le ballon d’un chauffe-eau solaire doit répondre à des exigences supplémentaires, comme résister à la pression, disposer des normes d’hygiènes en vigueur, et être « surprotégé » de la corrosion. Tous ces facteurs font grimper son coût d’installation.
Inconvénient n° 2 : les conditions météorologiques
Nous ne vous apprendrons rien, si nous vous expliquons que la nuit, le soleil ne brille pas. Or, un chauffe-eau solaire nécessite obligatoirement la lumière du soleil pour fonctionner. La production d’eau chaude va donc dépendre de votre situation géographique et de votre taux d’ensoleillement. À priori, et sans sectarisme, le chauffe-eau solaire est plus rentable à Cannes, qu’à Roubaix ! Et, à moins d’investir dans un ballon d’eau chaude très isolé, la douche matinale risque de vous réveiller plus vite que prévu ! De plus, hormis le fait d’être au nord ou au sud de la France, les temps gris et nuageux, la pluie ou la neige, sont des conditions défavorables aux chauffe-eaux solaires. Il faudra donc nécessairement disposer d’un système de chauffage d’appoint pour l’eau chaude sanitaire.
Inconvénient n° 3 : la paperasserie
Un chauffe-eau solaire est soumis à autorisation du service urbanisme de votre commune. Et, donc, à une déclaration préalable de travaux dans la mesure où il modifie l’aspect extérieur du bâtiment. Dans certains cas, l’installation peut être refusée, notamment si l’installation doit avoir lieu dans le périmètre de sites historiques et soumise à l’approbation des Architectes des Bâtiments de France (ABF). Une autorisation qu’il est très difficile d’obtenir en investissant dans ce système trop moderne pour les sites historiques ou classés.
Inconvénient n° 4 : l’installation en elle-même
La plomberie, telle que le circuit d’un chauffe-eau, est exposée au risque de fuite, un problème commun à tous les systèmes de plomberie, et donc aussi à celui d’un chauffe-eau solaire. De plus, les capteurs vitrés de votre système, se ternissent avec le temps, exposés aux conditions météorologiques. Ceci entraîne une réduction des performances et, par conséquent, une diminution du rendement du chauffe-eau. Enfin, la pente de toit est également un facteur important. En effet, une pente de toit de 30 à 60 degrés est nécessaire pour garantir une efficacité optimale. Connaissiez-vous l’existence de ces inconvénients ? En faites-vous ou en avez-vous déjà fait les frais ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Quel article négatif.
Toutes les photos représentent des modèles de chauffe-eau solaire qu’on installe sous les tropiques.
Ici, vous avez un ou plusieurs panneaux (qui ressemblent aux photovoltaïque) et un ballon d’eau chaude (presque classique).
J’ai un chauffe eau solaire depuis plus de 10 ans.
Certes l’investissement est important, les démarches administratives fastidieuses, mais ça fonctionne parfaitement.
Pour donner une idée, je suis autonome en eau chaude de mai à fin septembre (nous sommes 5, en région centre).
Le reste du temps, il y a un appoint (dans mon cas la chaudière), donc pas de risque de manque.
Si vous avez le budget, l’artisan foncez !
Merci de votre publication
Un homme averti en vaut deux
Si il y a moyen de stocker de l’énergie reste l’idéal d’une part, autrement une installation hybride avec le réseau électrique pour switcher au cas zone froide ou les situations baissant le rendement des chauffe eau solaire
Je pense que l’impact sur la facture resterait sensiblement significatif
Cordialement
Cela fait une quinzaine d’années que je possède un chauffe-eau solaire, je n’ai à ce jour eu aucun problème. Tout fonctionne parfaitement.
Mon chauffe-eau solaire est installé (à Montpellier) depuis 3 ans et fournit de l’eau chaude du 1er avril au 15 novembre.
J’ai depuis 1an résilié mon abonnement gaz.
J’ai énormément apprécié ce blog, excellent sujet