On entame bientôt le mois de décembre, marquant le début de l’hiver météorologique en France et la plupart d’entre nous ont déjà rallumé le chauffage. Si vous êtes parmi ceux qui utilisent du bois de chauffage, il y a certains bois parfaits, tandis que d’autres sont à éviter pour différentes raisons. Certains peuvent être toxiques, d’autres peuvent présenter des risques d’incendie et encrasser votre poêle à bois. Mais alors, quels sont les meilleurs et les pires bois pour votre poêle ? Voici quelques pistes pour éviter les ennuis et choisir les bonnes essences pour avoir chaud tout l’hiver et en toute sécurité. Découverte.
Quels sont les bois de chauffage à éviter absolument ?
Plusieurs essences sont à éviter, à commencer par les résineux, parfaits pour lancer votre feu, mais pas plus. C’est le cas du pin, du mélèze, du sapin ou de l’épicéa. Ces bois sont très riches en sève, brûlent très rapidement, mais ne chauffent pas assez. Quelle que soit l’essence, les bois verts sont aussi à éviter, trop humides, ils dégagent énormément de fumées et peu de chaleur. L’humidité d’une bûche ne doit jamais être supérieure à 20 %. Les bois trop tendres ne sont pas recommandés, par exemple, le peuplier ou le tilleul, mais peuvent servir de bois d’allumage en revanche. On évitera aussi le bois de palette issu de palettes colorées, traitées chimiquement, les bois vernis, les vieux meubles, le contreplaqué et le bois flotté. Ce dernier, issu des plages, possède une teneur en sel importante et pourrait abîmer votre poêle, votre conduit ou toute structure métallique. Enfin, on évitera aussi les bois exotiques, peu calorifiques, et parfois néfastes pour votre installation.
Mais alors, quels sont les bois recommandés pour un poêle à bois ?
Pour l’allumage du feu, et donc en petite quantité, vous pouvez utiliser des résineux ou des feuillus tendres, mais pas pour les bûches en elles-mêmes. Votre choix devra se porter sur un bois estampillé Flamme Verte, un label qui garantira un rendement optimal ainsi que votre sécurité. Les bois recommandés sont des bois de feuillus durs comme le charme, le hêtre, le frêne, le chêne, l’érable ou encore l’orme. Tous ces bois proposent un rendement de 2 000 kWh par mètre cube. On peut aussi brûler de l’acacia, du châtaignier, des arbres fruitiers qui disposent d’un rendement de 1 700 kWh/m3. Vous pouvez aussi opter pour des bûches densifiées ou compressées, vendues dans le commerce. Elles sont un peu plus chères à l’achat, mais leur durée de combustion est beaucoup plus longue.
Comment optimiser les performances de son poêle à bois ?
Pour commencer, il faudra faire entretenir votre poêle à bois par un professionnel et faire ramoner votre conduit au moins une fois par an. Une opération nécessaire pour obtenir un certificat de ramonage, qui vous sera demandé par votre assurance en cas d’incendie. Il est aussi conseillé de nettoyer votre poêle au moins une fois par semaine : foyer, pourtours, vitre et tiroir à cendres. Si vous voulez optimiser encore votre chauffage, vous pourrez aussi ramoner vous-même votre cheminée, une à deux fois par an, en plus du « ramonage par un professionnel ».
Si vous cherchez un vendeur de bois de chauffage de qualité, vous le trouverez peut-être dans notre annuaire dédié. Enfin, pour que la chaleur du conduit ou du poêle ne rejoigne pas le plafond, mais se diffuse vers le centre de la pièce, vous pouvez installer un petit ventilateur de poêle. Nous en avions fait l’expérience l’année dernière et cela fonctionne plutôt bien ! Que pensez-vous des ventilateurs pour poêle à bois ? N’hésitez pas à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .