Quand la réalité rejoint la fiction. C’est officiel, les premières voitures autonomes seront vendues « d’ici à quatre ans ». Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Mark Fields (le patron de Ford) qui le déclare dans une récente interview donnée aux « Echos ». Qui n’a jamais rêvé de s’installer dans un habitacle de voiture intégralement pilotée par une intelligence artificielle. Pouvoir regarder le dernier épisode de Plus Belle la Vie pendant que votre pilote automatique vous transporte au boulot. Un rêve fou limité aux plus grandes œuvres de science-fiction et sans doute une des plus grandes avancées technologique de ce siècle.
On ne parle pas d’un simple limitateur de vitesse, mais d’une voiture 100 % autonome. Capable de vous transporter en toute sécurité d’un point A à un point B sans aucune intervention humaine. « Le nombre d’accidents sera réduit de 80% d’ici à 20 ans grâce aux voitures sans conducteur ».
Les premiers prototypes sont très encourageants même s’il reste encore de nombreux points juridiques et technologiques à régler comme la conduite sur neige, l’un des environnements les plus difficiles à gérer à cause des marquages aux sols indétectables… Qui sera responsable en cas d’accident ? Même si la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) vient de reconnaître que l’I.A qui pilote une voiture autonome de Google peut être considérée comme le chauffeur du véhicule, il reste à définir la responsabilité d’un sinistre. Que vaudra la parole d’un être humain face aux boîtes noires de ces voitures du futur ? Bref, encore beaucoup de questions restent en suspens, mais les avancées sont très encourageantes.