Actuellement, de nombreux constructeurs proposent des voitures électriques plus innovantes les unes que les autres. C’est le cas, par exemple, de Höga, la voiture électrique IKEA ou la mini EV qui se dévoile en mini décapotable sans oublier la surprenante future voiture électrique de Xiaomi. En tout cas, si les constructeurs rivalisent d’ingéniosité pour plaire aux consommateurs, beaucoup de ces derniers restent réticents.
Pourtant, à en croire la récente étude comparative effectuée par l’UFC-Que Choisir sur les coûts de détention des véhicules, les voitures électriques sont déjà largement plus intéressantes que tous les autres types de véhicules. Du moins, du côté de leurs coûts.
La voiture électrique permettrait de faire plus d’économies à l’usage
Les Sénateurs examinent actuellement le projet de loi « Climat-Résilience ». Pour rappel, ce projet de loi porte sur la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets. Justement, l’UFC-Que Choisir a effectué une étude qui se base sur le calcul du coût total de détention des véhicules.
Ce dernier englobe l’ensemble des coûts supportés par les consommateurs. L’étude a révélé que mis à part pour les véhicules de grande taille, les voitures électriques sont déjà plus rentables que les modèles à propulsion thermique.
Dans une infographie, l’UFC-Que Choisir a révélé que l’électrique s’est révélée être la technologie la moins coûteuse, et ce, même en tenant compte de tous les coûts de détention. Par exemple, une voiture neuve fera faire 1 750 euros d’économie à son propriétaire sur 4 ans par rapport à l’essence. La voiture électrique reste également plus économique que la voiture à essence même si elle est de 2ème ou de 3ème main.
Toutefois, UFC-Que Choisir souligne que le bonus écologique à l’achat – qui est aujourd’hui de 7 000 euros mais qui sera de 6 000 euros à partir du 1er juillet 2021 – joue un rôle important la balance. En effet, sans aide publique, le véhicule électrique ne serait pas rentable en France avant 2025.
97,7% des véhicules en circulation sont des voitures thermiques, selon UFC-Que Choisir
Néanmoins, malgré ces avantages, UFC-Que Choisir reconnait que la voiture électrique peut présenter plusieurs inconvénients pour le consommateur, notamment au niveau de son autonomie restreinte, de son besoin d’un réseau de recharge efficace et facile d’usage. D’ailleurs, même si les constructeurs proposent de plus en plus de modèles électriques, les voitures thermiques représentent encore 97,7% des 38,2 millions de véhicules en circulation, selon l’Union fédérale des consommateurs.
Selon l’association, le problème vient du manque d’information au moment de l’achat du véhicule électrique. De plus, même si cette dernière permet de réaliser des économies sur le long terme, elle présente un fort prix d’entrée par rapport à une motorisation thermique, ce qui peut dissuader l’acheteur. D’où, la nécessité de fournir à l’acheteur une information sur le coût kilométrique au moment de l’achat, ce qui permettra une comparaison plus facile avec les motopropulsions et un basculement vers la mobilité électrique.
Fournir plus d’informations aux consommateurs avant l’achat et maintenir le bonus écologique
L’UFC-Que Choisir appelle ainsi les parlementaires français à, d’un côté, renforcer l’information des consommateurs sur les performances économiques et environnementales d’un véhicule avant qu’ils ne procèdent à l’achat. De l’autre côté, l’association des consommateurs recommande de maintenir le bonus écologique à l’achat des voitures électriques jusqu’à ce que leur coût de détention global soit équivalent à celui d’un véhicule thermique.
Mais ce n’est pas tout. L’UFC-Que Choisir incite également les autorités européennes à accroître l’ambition des objectifs de réduction des émissions de CO2 appliqués aux voitures neuves afin d’accélérer la mise des voitures électriques sur le marché.
la voiture électrique est bien plus économique à l’usage, QUAND ELLE NE ROULE PAS ❗