Le plus gros problème des voitures électriques que l’on ne mentionne jamais

Les voitures électriques sont-elles vraiment la solution durable qu’on espérait ? Une étude révèle qu’elles sont changées tous les 3,6 ans, contre 12,5 ans pour les voitures thermiques. Environnementalement parlant, cette tendance pose question.

En écrivant cet article, je me dis que je ne vais pas me faire que des amis ! Néanmoins, ce qui va suivre concerne un inconvénient jamais mentionné des voitures électriques, pourtant encouragées par le gouvernement. Cet inconvénient provient d’une étude menée par SpGlobal.com. Je ne suis donc pas responsable du fait que cette étude ne soit pas réellement en faveur des véhicules électriques, mais plutôt des véhicules thermiques. Cela ne me pose pas réellement de problèmes personnels, car les voitures électriques, pour le moment, je ne veux pas en entendre parler. Cette étude, que certains désapprouveront, explique qu’une voiture électrique serait changée tous les trois ans, contre douze ans pour une voiture essence ! Je ne me ferai pas l’avocat du diable, mais ne me tirez pas dessus à boulets rouges, je ne suis pas responsable de cette étude !

Des voitures électriques plus souvent renouvelées

Dans le rapport de l’étude, il est mentionné le fait que les véhicules électriques seraient renouvelés tous les trois ans et demi, contre douze pour un véhicule essence. Une question qui soulève le problème de la durabilité des véhicules actuels. Électriques ou thermiques, quels véhicules peuvent aujourd’hui rouler pendant 20 ans ou plus, comme c’était le cas de ma vieille Fiat Uno ? Alors que l’on encourage les propriétaires de véhicules thermiques à basculer vers un véhicule électrique, plus propre, celles-ci devraient être changées plus souvent. En termes d’impact environnemental, on peut s’interroger sur le bien-fondé d’une voiture électrique s’il faut la changer au bout de trois ou quatre ans à peine. Je parle ici de la fabrication de la voiture en elle-même, et non pas de l’impact environnemental lié à la non-utilisation de carburant polluant.

Un véhicule électrique sur une place de parking.
Une étude affirme que les véhicules électriques sont changés plus fréquemment par leurs propriétaires par rapport aux véhicules thermiques. Crédit photo : M. Moignet pour NeozOne

Un profil de propriétaires différent

Selon cette étude, les changements de voiture électrique ne seraient pas le fait de la voiture en elle-même, mais de ceux qui l’achètent. Cela rassurera les fervents défenseurs du véhicule électrique ! En réalité, les acheteurs de véhicules électriques sont souvent plus aisés que ceux qui achètent des véhicules thermiques. Et, c’est normal, ces dernières sont beaucoup moins chères à l’achat et largement disponibles d’occasion. Les propriétaires de véhicules électriques, plus aisés, auraient donc tendance à changer de voiture tous les 3,6 ans, contre 12,5 ans, pour les autres, moins aisés. En changeant trop souvent de voiture, ce comportement serait finalement néfaste pour l’environnement, même s’il enrichit aussi le marché de l’occasion, rendant les voitures électriques plus accessibles.

Les nouvelles stratégies des automobilistes

Toujours selon cette étude, les consommateurs opteraient pour une solution inattendue, mais là encore, ce n’est pas une généralité. La tendance serait, pour de nombreux propriétaires, de conserver au moins une voiture thermique pour les grands trajets et de pallier ainsi le manque d’autonomie des véhicules électriques. L’avenir des voitures électriques n’est pas compromis, bien au contraire, mais les avancées technologiques en matière de charge et d’autonomie seront déterminantes pour les années à venir.

Une prise pour recharger un véhicule électrique.
Pour ou contre les véhicules électriques, de nombreuses études ou reportages ont lieu, et il est parfois difficile de se faire une idée. Crédit photo : M. Moignet pour NeozOne

Dans quelques années, les voitures électriques supplanteront les voitures thermiques, mais pour cela, il va aussi falloir que les consciences changent ! Et, ce sera peut-être le plus compliqué ? Pour plus d’informations, voici un lien vers cette étude. Et vous ? Plutôt d’accord ou pas avec cette étude ? Donnez-nous votre avis ou partagez avec nous votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Source
spglobal.com

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

6 commentaires

  1. Pour quelles raisons les propriétaires de voitures électriques en changent-ils plus souvent que ce n’est le cas pour les voitures thermiques ? En fait, les personnes aisées changent également souvent de voitures thermiques. De plus la production de ces véhicules étant récente, les améliorations se font à grande vitesse : amélioration des batteries, augmentation de l’autonomie etc… et « on » veut profiter des dernières évolutions ( un peu comme en informatique où les ordinateurs étaient pratiquement obsolètes tous les 6 mois). Ce qui, probablement, explique en partie la stagnation des ventes d’occasion.
    Le fond du problème selon moi- qui suis persuadé que l’avenir des voitures électriques à grande échelle est compromis – tient au fait que cette technique n’a de sens que pour les voitures légères dotées de petites batteries rechargeables sur des prises ordinaires, ayant une autonomie de l’ordre de quelques dizaines de km/h et évoluant essentiellement en milieu urbain et périurbain. L’essai dithyrambique de la nouvelle R5 ( auto-journal 14595) indique qu’un trajet Paris-Nice dans un tel véhicule nécessite 6 arrêts de plus de 30mn chacun pour recharge!
    Espérons que les usagers vont finir par comprendre que la voiture électrique ne peut pas remplacer la voiture thermique en toutes circonstances. Sans parler d’une supercherie sur le plan écologique et d’une illusion sur le plan économique. D’autres technologies vont, je pense, remplacer cette fausse panacée qui n’a d’avenir que pour les voiturettes.

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  2. C’est vrai que je trouve que l’on ne parle pas assez des inconvénients des véhicules électriques. Il serait vraiment plus que nécessaire de commencer a mettre en lumière les inconvénients de ces voitures comme la durabilité des batteries et les cycles de remplacement. Au moins on connaîtra le vrai impact environnemental.

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  3. Je trouve que cet article apporte un tout autre point de vue sur les véhicules électriques. C’est interessant de connaître la fréquence de remplacement des véhicules électriques. Ce qui nois montre que les émissions que produisent ces voitures ne sont pas les seuls facteurs a prendre en compte quand on parle de voitures écologiques.

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  4. Alors depuis il y a quand meme eu pas mal d’avancées sur la durabilité des batteries des voitures électriques hein. Il faudrait peut etre se mettre a la page… et puis quelque chose de plus nuancé aurait ete pas mal prcq bon les voitures électriques sont quand meme le pilier de la mobilité verte non ? Plus de données justifiant certaines choses sont nécessaires.

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  5. Les conclusions de cet articles sont erronées, en France la très grande majorité des véhicules électriques sont loués (certains sites avancent le chiffre de 80%), les locations étant en général sur 3-4 ans pas étonnant donc que les électro automobilistes changent de véhicule a cette fréquence là.
    Quand bien même je ne vois pas le problème. Ces véhicules, au bout de 3 ans, sont remis en vente puis remis en circulation contrairement a un smartphone qui est oublié dans un tiroir. Ils feront le bonheur de nouveaux utilisateurs qui pour certains auront alors abandonné leur véhicule thermique. Tout bénef !

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  6. L’étude en question parle d’âge moyen des véhicules aux USA et pas d’une durée d’utilisation du premier acquéreur du véhicule…

    Le fait que le parc de véhicule électrique soit en moyenne plus jeune que les véhicules thermique est beaucoup plus lié au fait que cette technologie est plus récente et en pleine expansion.

    L’analyse de l’étude n’est absolument pas correcte.

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