Parfois au retour des vacances, une mauvaise surprise vous attend dans votre boite aux lettres. Un courrier de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions qui ne présage rien de très bon. Même si vous êtes du genre prudent et respectez les limitations de vitesse, les radars sont tellement nombreux que le risque de se faire flasher est grand.
Et parfois pour un petit kilomètre/heure au-dessus de la vitesse autorisée, on reçoit une contravention de 45€ et un point de moins sur son permis de conduire. Pourtant, il existe de nombreuses applications gratuites et légales, qui signalent, non pas les radars, mais les zones de danger. Tout semble donc se jouer sur le choix des mots. Présentation.
Pourquoi un avertisseur ?
Nous ne parlons pas ici de ces chauffards qui prennent la route pour un circuit automobile, qui dépassent sans vergogne les limitations de vitesse, et freinent juste à l’approche d’un radar. Eux sont équipés d’avertisseur à coup sûr ! Mais c’est vrai que parfois on hésite entre 80 km/h ou 90 km/h, ou 110 km/h et 130 km/h sur autoroute, souvent parce que nous n’avons pas vu le panneau de limitation.
Outre le fait de prévenir des zones de danger, les applications permettent de savoir à quelle vitesse nous sommes autorisés à rouler sur chaque route de France. Mais ils vous indiqueront également les zones d’embouteillage, les véhicules à l’arrêt, les accidents sur votre parcours; tous les dangers peuvent être signalés par les autres utilisateurs dans ces applications communautaires.
L’application Waze
C’est sans doute la plus connue des applications. Disponible sur Google Play et App Store, elle signale les zones de contrôle au moins jusqu’au 31 octobre prochain, car il se murmure qu’après cette date, il ne sera plus possible d’être averti.
Pour que ces signalisations soient effectives, voici la démarche à suivre:
- Aller dans « réglages » (roue)
- Affichage « Carte » puis « Signalements »
- Activer les alertes « Radar », « Danger », « Police »
L’application Camsam
Celle-ci ne se trouve que sur Google Play et fonctionne grâce à une communauté de 4 millions d’utilisateurs: elle avertit de la présence de zones de dangers, ce qui revient à des zones de contrôle par radar fixe ou mobile. A noter qu’il existe une version payante, CamsamPlus.
L’application Flitsmeister
Moins connue que les deux précédentes, elle s’adresse aux smartphones Android (Google Play) ou Apple (App Store).1.8 millions d’abonnés l’utilisent en Europe. En revanche, elle n’avertit que des radars fixes, des vitesses excessives et des zones de danger. Cette application est compatible avec Apple Car Play.
L’application Radars Fixes et Mobiles
Également disponible sur les deux systèmes d’exploitation (Google Play – App Store), elle alerte sur les radars fixes comme les tronçons ou les radars feux tricolores, mais également sur les radars mobiles. En revanche, les utilisateurs révèlent parfois un signalement un peu tardif des zones de danger.
L’application Radarbot
Enfin, cette dernière application, disponible aussi chez Google Play ou sur l’ App Store, vous signalera les zones de contrôle fixes et mobiles, ainsi que vos propres dépassements de vitesse. Elle dispose également d’une version payante.
La législation en la matière
Sachez que les deux applications Google Maps et Plans ne proposent aucun avertissement des zones de contrôle en France; en revanche, ces signalements sont possibles en Andorre, Italie, Portugal, Espagne ou Pays-Bas.
Avant 2011, il était légalement possible d’utiliser des « anti-radars » qui signalaient la présence de radars de contrôle. Mais depuis le décret n° 2012-3 du 3 janvier 2012, ils ne sont plus légaux. Et c’est une amende de 5ème classe qui attend les contrevenants: une contravention de 1500€ maximum, la confiscation de l’appareil et du véhicule, ainsi qu’une suspension de 3 ans de permis. Mieux vaut peut-être rester dans la légalité avec un avertisseur de zone de danger légal.
Il existe également des applications payantes comme Coyote, que l’on peut télécharger sur son smartphone pour moins de 7€ par mois. L’application fonctionne également sur les appareils Coyote, mais l’utilisation se veut plus simple sur smartphone.