L’invention de l’automobile est attribuée à Nicolas Joseph Cugnot, un ingénieur français, qui avait fabriqué, en 1770, un fardier alimenté par une chaudière à vapeur de grande dimension, comme l’indique Wikipédia. Les voitures ont évidemment toujours été équipées de système de freinage et c’est plutôt une bonne nouvelle. Néanmoins, depuis que le freinage existe, le système repose sur des principes établis : freins à disques, à tambour ou à air comprimé. La première voiture équipée de freins à disque fut la Citroën DS, en 1965. Cependant, la transition vers les véhicules électriques incite les constructeurs à réinventer ces technologies. Et, c’est Mercedes-Benz, toujours à la pointe de l’innovation, qui vient de dévoiler un système de freinage intégré à la transmission qui pourrait bouleverser les normes actuelles. Je vous présente cette innovation probablement révolutionnaire !
Détails sur l’innovation de Mercedes
Parlons technique puisque c’est cela dont il s’agit. Dans un véhicule traditionnel, le freinage s’effectue par friction. Les plaquettes appliquent une pression sur un disque relié aux roues, ce qui ralentit la rotation. Avez-vous déjà vu des plaquettes usées, on voit très bien qu’elles subissent une pression par les disques ? Avec son nouveau système, Mercedes déplace cette mécanique vers l’intérieur de la transmission des véhicules électriques. Plutôt qu’un étrier, une plaquette circulaire presse contre un disque fixe refroidi par eau, le tout encapsulé dans un boîtier hermétique. Par conséquent, cela élimine presque la totalité de l’entretien, pour des freins qui ont une durabilité équivalente à celle du véhicule. Les normes Euro 7 pour 2026 imposeront de nouvelles contraintes quant aux émissions sur les particules de frein, et cette innovation y répond.
Quels seront les avantages de ce freinage intégré ?
En refroidissant les disques avec de l’eau, Mercedes accroit leur durabilité et leur résistance à l’usure thermique. Et, en cas de non-utilisation, ceux-ci ne se couvriront pas de rouilles comme ce peut être le cas des disques actuels. Dans le cas des voitures électriques, ce système de freinage nécessitant moins de composants, il allège le poids de la voiture et améliore aussi la tenue de route. Un dernier avantage ? Adieu les plaquettes usées qui grattent sur les disques, les grincements et les poussières de freinage qui viennent encrasser les jantes !
Quelles sont les différences avec les systèmes existants ?
Aujourd’hui, la plupart des véhicules sont équipés de freins à disque, mais ces pièces sont des « consommables », qu’il faut régulièrement changer et entretenir. De plus, et ce n’est pas un scoop, les particules de freins sont très polluantes ! D’ailleurs, certains constructeurs comme Volkswagen reviennent à des freins à tambours à l’arrière : moins performants, mais plus économiques. Mercedes, avec son système intégré, va beaucoup plus loin. En encapsulant les freins dans le groupe motopropulseur, le constructeur combine freinage, refroidissement et dépollution dans un ensemble compact et efficace.
Pour le moment à l’étude, l’avenir nous dira si Mercedes avait vu juste et si ce nouveau système de freinage équipe les nouvelles versions de la marque allemande, électriques ou thermiques d’ailleurs. Plus d’informations ici. Et, vous ? Que pensez-vous de ce nouveau système de freinage ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .