Nombreux sont les particuliers à être relativement perdus depuis la numérisation totale des démarches de carte grise.
En effet, depuis le 06 Novembre dernier, il est obligatoire de vous référer au site de l’ANTS ou à des prestataires externes pour la réalisation de votre carte grise en ligne.
Mais comment effectuer ces démarches sereinement ? Vers qui vous tourner en cas de problème ou d’incompréhension ? Tout de suite, la réponse à vos questions.
Comment désormais réaliser votre carte grise ?
Depuis la numérisation des démarches de carte grise, vous ne pouvez plus vous rendre en préfecture pour obtenir la vôtre. Cette démarche se fait entièrement en ligne, de chez vous. Cela vous permet d’éviter trop de paperasse ainsi que des files d’attente interminables. Côté administration, cette numérisation permet également de désengorger les préfectures. C’est tout gagnant !
Pour réaliser votre carte grise, deux solutions principales s’offrent à vous : vous rendre sur le site de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés), ou opter pour un prestataire externe.
Oui mais voilà. Cette numérisation progressive a entraîné l’arrivée sur le marché de nombreux prestataires externes, habilités par le Gouvernement pour immatriculer vos véhicules. Ceux-ci sont donc tout autant officiels que le site de l’ANTS. Mais il n’est pas toujours facile de choisir celui vers lequel vous tourner !
Faites votre choix en fonction des délais d’attente (généralement très courts), des facilités de paiement (en une fois ou en plusieurs fois) ainsi que des services d’assistance proposés. Par exemple, certaines entreprises vous fourniront un chat en ligne et la possibilité d’avoir un interlocuteur privilégié en cas de doute. De quoi effectuer votre carte grise en ligne l’esprit tranquille.
Des problèmes décelés sur le site de l’ANTS
Ces prestataires extérieurs ont d’autant plus le vent en poupe que depuis le 06 Novembre dernier, des bugs relativement importants ont été décelés sur le site de l’ANTS, celui-ci n’ayant pas été visiblement bien préparé à recevoir l’afflux massif de demandes entrantes.
Ceux-ci empêchent pour la plupart encore aujourd’hui les particuliers à immatriculer sereinement leur véhicule. Problèmes de connexion, refus de dossiers sans raison particulières, pages d’erreur font perdre un temps précieux et agacent les utilisateurs, particuliers comme professionnels.
Mi-décembre, le Gouvernement annonçait qu’il avait résolu une partie de ces bugs, relatifs notamment aux véhicules importés. Côté particuliers, il arrive néanmoins que des problèmes subsistent.
Or, il est relativement difficile d’obtenir de l’aide via des interlocuteurs dédiés ou les fameux “médiateurs numériques” installés en préfecture. Comment faire alors ?
Bien que le nombre d’immatriculations soit resté stable ces derniers mois, il semble que le recours aux entreprises habilitées par l’Etat constitue la meilleure option à l’heure d’aujourd’hui et pour les mois à venir. Actuellement, aucun agenda de sortie de crise n’a en effet réellement été fourni par le Gouvernement.