La transmission sur un vélo est un élément indispensable à son bon fonctionnement, et l’équipementier Peyman, une start-up anglaise fondée en 2019, dévoile une transmission automatique à variation continue qui révolutionnera peut-être le monde du vélo.
Selon le constructeur, elle s’installe en une demi-heure à peine et se veut compatible avec la plupart des vélos du marché, y compris sur les vélos électriques. C’est la première transmission de ce genre lancée par Peyman, et elle s’appelle « Continuously Variable Transmission ou CVT ».
Si elle peut s’installer sur la plupart des vélos, c’est parce qu’elle s’installe sur la cassette de pignon ou sur le pignon lui-même si le vélo ne possède pas de dérailleur. Le moteur d’un vélo électrique étant placé à l’arrière, la transmission CVT peut également y prendre place. Présentation.
Un nouveau système qui s’adapte à tous
Le CVT de Payman pèse seulement 1 kilo et permettrait d’éliminer la cassette à pignon, les dérailleurs, les manettes et les câblages; ce qui, finalement, allègerait grandement le vélo.
Pour fonctionner, il n’a besoin d’aucune manette sur le guidon, ni d’aucun appareil électronique; CVT va sélectionner automatiquement la vitesse la plus propice pour le cycliste. Toute la transmission va se faire automatiquement, en fonction de plusieurs critères :
- Poids du cycliste,
- Puissance nécessaire,
- Vitesse de pédalage,
- Inclinaison de la route empruntée.
Une fois tous ces facteurs identifiés par la transmission, la boîte de vitesse fournira le rapport le plus adéquate au cycliste à l’instant T. C’est donc, pour la première fois, la technologie qui s’adapte au cycliste et non l’inverse.
L’innovation de Peyman s’adresse à tous les adeptes de vélo, qu’ils soient amateurs ou professionnels. Elle s’adresse également aux enfants ou adultes qui ne maîtrisent pas bien les systèmes de transmissions classiques. Pour les professionnels, la transmission CVT permet d’atteindre de plus grandes vitesses en moins de temps qu’avec un système traditionnel.
Peyman recherche désormais des investisseurs
Un premier prototype fonctionnel a été fabriqué, mais la start-up recherche désormais des fonds pour lui permettre de le produire en série, dans l’espoir de le commercialiser. Peyman Asadi , fondateur de l’entreprise, déclare « Notre objectif est de faciliter la conduite des vélos. Notre transmission automatique s’adresse à tous les profils de cyclistes. Nous pensons sincèrement que notre invention constitue une révolution pour le monde du cyclisme. »
Mais au fait, ça sert à quoi la transmission sur un vélo ?
La transmission est un élément absolument indispensable: c’est un ensemble de pièces qui va permettre au vélo d’avancer en transformant votre énergie « musculaire » en énergie motrice; c’est en fait le cœur technologique de votre vélo. La transmission va donc transmettre votre énergie donc vos coups de pédale à la roue arrière de votre vélo et le propulser vers l’avant. La qualité des pièces de la transmission et une bonne lubrification sont indispensables pour conserver l’efficacité de celle-ci. Il existe trois types de transmission :
- Le vélo fixie, qui n’a pas de roue libre sur la roue arrière. Sur ce modèle, la chaîne est entraînée par le mouvement de la roue arrière, les pédales en sont donc solidaires, ainsi que de la chaine. On retrouve souvent ce type de transmission sur les vélos des enfants.
- Le vélo à transmission intégrée est un mécanisme comparable à celui d’une boîte de vitesse de voiture: il utilise des systèmes « planétaires » à engrenages intégrés qui se trouvent à l’intérieur du moyeu de la roue arrière.
- Le vélo ordinaire, avec une transmission classique que nous avons présentée juste au-dessus.