Les transports en commun peuvent être devenus source d’angoisse pour certains. Alors qu’avant le 17 mars, prendre le train ou le métro était « normal ». Aujourd’hui, il faut compter avec l’épidémie actuelle, bien difficile à maîtriser dans les transports. Même si le port du masque y est désormais obligatoire, les transports en commun bondés restent une source infectieuse potentielle qui inquiète. Le gouvernement essaie donc d’encourager ceux qui le peuvent à utiliser d’autres moyens de transports pour se rendre au bureau… Vélo, trottinette ou covoiturage, ces trois modes de transports ouvre droit à une aide de 400€ par an depuis un récent décret.
Concrètement, ce sont les entreprises qui peuvent mettre en place cette aide appelée « forfait mobilités durables ». Cette aide est exonérée d’impôts et de cotisations sociales. Pour bénéficier de cette aide, il faudra que veniez travailler à vélo (électrique ou pas), trottinette, covoiturage. En utilisant les services de mobilités partagés (vélo, trottinettes ou scooters électriques) vous bénéficierez également de cette aide de l’Etat.
Dans le privé, ce forfait est cumulable avec la participation de l’employeur à l’abonnement transport en commun (50% en général). Il remplace l’indemnité kilométrique vélo. L’employeur, peut la maintenir, si elle figure dans les accords salariaux existants avant le décret. Dans le public, cette aide est de 200€, il faut pour en bénéficier, s’être rendu eu travail au moins 100 jours dans l’année avec un moyen validé par le décret. L’aide n’est pas cumulable avec le versement mensuel des frais de transports ou de l’abonnement location de vélo.
Les frais de carburant électrique aussi !
Ce décret prévoit également la prise en charge par l’employeur, des frais d’alimentation d’un véhicule électrique, hybride rechargeable ou hydrogène. Le plus simple pour l’employeur étant d’autoriser les salariés à recharger leurs véhicules sur leurs lieux de travail évidemment !