Depuis quelques années, un phénomène se constate partout en France : la ruée sur les poêles à bois ou les poêle pellets. Vendus comme les plus écologiques et écologiques moyens de chauffage, ils rencontrent un véritable succès auprès des consommateurs. Il faut reconnaître qu’un bon feu de bois, c’est autre chose que d’allumer un radiateur électrique. Les poêles à pellets restaient, jusqu’à cette année, le meilleur compromis, mais depuis la flambée des prix des pellets, certains consommateurs regrettent leur achat. Il revient aujourd’hui presque moins cher de se chauffer au gaz ou à l’électricité qu’aux pellets. Une hérésie ! Cependant, ce type de poêles n’est pas sans inconvénients et nous allons tout vous expliquer !
Les poêles à pellets, ce n’est pas donné
Si vous optez pour un poêle à pellets de qualité, il faudra investir entre 1 000 et 1 500 € avec l’installation par un professionnel. Les poêles à bois sont moins onéreux, si l’on cherche un chauffage d’appoint, mais tout aussi chers si l’on veut en faire son système de chauffage central. Certes, les aides de l’État peuvent faire baisser la facture, mais il faudra obligatoirement passer par un professionnel certifié RGE pour en bénéficier. Si vous installez un poêle à bois vous-même, il est possible d’en trouver autour de 600 €. Cependant, il ne pourra pas assurer le chauffage de toute la maison. Par ailleurs, vous devrez veiller à ce que l’évacuation des fumées soit parfaite pour éviter les intoxications au monoxyde de carbone notamment.
Une autonomie relative
Si vous utilisez votre poêle à pellets pour chauffer constamment, sachez qu’il faut compter un kilo de pellets par heure de chauffage, soit un sac de 15 kg par jour en moyenne. Sachez que les réservoirs des poêles à pellets ne sont pas extensibles, mais ils permettent généralement de stocker 20 à 40 kg de granules, soit deux jours d’autonomie au maximum. En comparaison avec le thermostat d’un radiateur électrique, l’utilisation est plus contraignante. Par conséquent, il faut pouvoir stocker les sacs de pellets ou disposer d’un silo pour les stocker en vrac.
Les pellets et le bois de chauffage deviennent chers… très chers !
En toute logique, les prix devraient commencer à baisser au printemps, le moment où les besoins en pellets ou en bois sont moins importants. Toutefois, ce combustible qui était présenté comme le moins cher est devenu si cher qu’il est parfois inaccessible aux foyers les plus modestes, alors que ces derniers comptaient sur ce moyen pour économiser. On l’a vu, fabriqué à partir de résidus de bois, le pellet est un matériau très fluctuant. Aussi, lorsque la demande est supérieure à l’offre, les prix explosent littéralement.
Le nettoyage est primordial
À chaque flambée ou presque, il faudra passer par la case « entretien du poêle », qu’il soit à bois ou à pellets. Un nettoyage important est requis pour conserver un pouvoir de chauffe constant et éviter les intoxications au monoxyde de carbone. Vous devrez donc nettoyer l’intérieur du poêle, vider le tiroir à cendres et nettoyer la vitre à chaque fois ou presque. De plus, vous devrez faire ramoner votre conduit une fois par an au moins par un professionnel. Ce dernier devra vous remettre un certificat qui vous sera demandé par l’assurance en cas d’incendie. Il est rudement conseillé de ramoner le conduit le plus souvent avec un kit de ramonage personnel, une sécurité supplémentaire. Les poêles à pellets ou à bois restent un mode de chauffage intéressant, mais ils n’ont pas que des avantages !
https://www.youtube.com/watch?v=WzJsbFU64U8
Très bon article. Des chiffres sont tout au su bien que des mots :
1kg de pellets = 4,6 kw.
Le rdt d’un poêle est de 80 à 90% donc
1kg de pellets donnent 4,1 kw.
Divisé par le prix du pellets = 0,175€ le kw.
Pour l’électricité, mon contrat edf ejp est de 0,1283€ le kw(tarif 2022/2023)
(Pour les 22 j rouges par an , je garde bien sur mon insert à granulés la journée uniquement)
En me chauffant au granulés je paye plus cher mes kw et j’ai plus plus de contraintes = alimentation et nettoyage quotidien. Bruits de fonctionnement. Ramonage annuel….Si la profession veut vendre des granulés, il va falloir sérieusement voir le prix des granulés à la baisse ! J’ai donc basculé sur l’électricité avec satisfaction, sachant que pour faire face à la demande de granulés, la profession abat des arbres de premier choix.
Bonsoir
je me demande si votre calcul sera valable dans 6 mois ? Nous avons affaire à de la spéculation sur toutes les énergies !
Je viens de regarder, dans la grande surface ou j’avais l’habitude d’acheter mes sacs de granulés (environ 4€/15 kg), Il y à un an, la provenance des sacs été : fabrication France. Aujourd’hui la marque que j’achetai a disparue, elle est remplacée par une nouvelle, avec la mention « import Pologne » et elle est vendue à 9,50€/15 Kg.
D’après vous, 15 Kg qui arrivant de Pologne, ne coûte que 9,5€ ? Comment cela est possible, 2000 km de transport pour arriver chez moi !
Article intéressant, mais je vois quelques bémols à mettre :
– par rapport à l’entretien annuel, c’est aussi nécessaire (et obligatoire) pour un chauffage au gaz ;
– pour ce qui est du prix, si les pellets et bûches sont moins intéressants qu’il y a un an en comparaison des autres énergies, c’est uniquement lié au bouclier gaz/électricité mis en place par le gouvernement, mais ceux qui tournent au fuel ne peuvent pas en dire autant (en fait si car ils pourront bénéficier d’un chèque énergie).
Il est sûr que dans l’immédiat, le bois devient moins intéressant, objectivement, mais quand on change d’énergie de chauffage on le fait en pensant au-delà des 6 prochains mois. Le bouclier énergie n’est pas destiné à perdurer (sinon, les finances publiques vont couler, si ce n’est déjà fait) et le bois va redevenir compétitif, surtout les bûches (car la fabrication des pellets consomme du gaz).
En ville il est hors de question d’avoir un poêle à pellets ou à bois (où stocker les pellets). Donc votre choix est limité (gaz ou électricité). A la campagne on peut avoir un chauffage par pompe à chaleur (climatiseur réversible ou autre), + un insert quand il fait très froid le matin et soulager votre chauffage principal, le tout avec des panneaux solaires pour votre eau chaude, des panneaux photovoltaïques en autoconsommation (8500€ pour 3Kwc, amortissement en 10 ans).
Salut…il me semble que le poêle à pellets demande bien moins d entretien que celui à bûches: moins de cendres, le feu qui s allume automatiquement… ce qui n est pas le cas des bûches.
Par contre pour celui qui peut faire son bois, alors c’est très très économique..
Entièrement d’accord avec Roques. Afin de ne parler en l’air, j’ai pris mes factures dechauffage électrique des 5 dernières années et j’ai comparé à ce que me coûte le chauffage avec mon poêle à granulés. Le résultat est sans appel : c’est bien plus cher avec mon poêle, surtout qu’il faut ajouter l’entretien du poêle entre 100 et 200€ par an.
Si vous en doutez, faites un calcul rapide. Il faut un sac par 24h quand il fait en dessous de 10°C soit 9€. Est ce que vous avez chaque jours un suplus de 9€ sur votre lié quand vous chauffez à l’électrique ?
L’électricité va augmenter vous aller me dire et bien elle peut grimper de 100% dans mon cas !
Ne pas oublier que le poêle à pellets est considéré comme un chauffage d’appoint, dans la zone sud de la France aucun souci a l’utilisation d’un chauffage principal a conditions:
– emplacement de choix central par rapport à la maison
– très important investir dans poêle à pellets à inertie ( minimum 250/300kg)
– utilisation de pellets de bonne qualité ( clair et sac sans poussières)
– fumisterie de bonne qualité et bien dimensionné, etc….
De plus l’obligation légale est 2 ramonages / ans, l’entretien n’ai pas obligatoire mais conseillé (SOURCES: RSDT, en cas de sinistre pas de couverture assurance)
Pour le GAZ, c’est 1 ramonage par an, le chauffagiste ne le fait pas! Il faut appeler un Ramoneur .
Le poêle à bois est le plus économique ( énergie non transformés)
Quand la fin du bouclier tarifaire arrivera… Tout le monde rachètera des poêles à pellets… Et les granulés augmenteront en prix.
Loi de l’offre et la demande