Un chouette film qui relate les difficultés de nos futurs médecins ! Découvrez notre avis sur le film Première Année de Thomas Lilti.
Cette semaine, c’est un film français qui parle d’un sujet d’actualité que nous sommes allés voir au cinéma : Première Année de Thomas Lilti. Ce film est le dernière d’une trilogie du réalisateur avec pour sujet de fond, la médecine. Il avait débuté cette trilogie avec Hippocrate en 2014 puis Médecin de Campagne en 2016.
Dans ce film, il aborde la difficile première année commune à tous les étudiants de médecine : le numerus clausus. Un film simple qui pourtant relate à merveille les difficultés de ses étudiants qui se destinent à une décennie d’étude pour donner de leur temps à sauver les autres.
Bande Annonce Première Année :
Synopsis Première Année :
Antoine veut faire médecine et pour la troisième fois il entre en première année. Benjamin, lui arrive tout droit du lycée et se retrouve en première année avec Antoine. Alors qu’Antoine sait comment va se dérouler cette première année, Benjamin lui va vite se rendre compte qu’elle ne s’annonce pas comme il l’avait imaginé.
Les journées de cours sont longues, les nuits sont courtes et les deux étudiants devenus amis vont devoir affronter les difficultés de ce sésame pour leurs avenirs.
Notre avis sur le film :
Nous avons beaucoup aimé Vincent Lacoste dans ce film, plutôt habitué à des rôles un peu plus sombres, il est très drôle dans Première Année. Ensuite on éprouve un sentiment d’impuissance devant cette année « qui ne sert pas à grand chose » et on se rend compte du stress et des privations que doivent s’infliger ces étudiants dans l’espoir d’accéder à la spécialité qu’ils convoitent… Une année où le par-coeur règne en maître sans aucune preuve de son utilité pour la suite. Des touches d’humour dans ce film notamment avec les fiches de révision qui suivent les étudiants jusque sur la paroi de douche de leurs chambres universitaires. Ce film montre surtout les inégalités sociales qui peuvent régner entre les étudiants acceptés lors de cette première année. Il y a ceux qui, matériellement pourront se consacrer uniquement à leurs études avec leurs parents derrière qui assureront le côté quotidien des finances, et puis ceux qui devront ajouter à toutes ces heures de cours, un petit boulot pour financer leurs logements ou leurs nourritures. La plupart de ceux qui doivent bosser à côté décrocheront avant la fin de cette première année. Les inégalités commencent donc là et prouvent qu’un fils de médecin aura plus de chance de devenir médecin à son tour qu’un fils d’ouvrier. Quand on voit ce film on se dit que le portrait est un peu sombre, que cela doit être un peu amplifié, mais en fait non, c’est la triste réalité de ce Numerus Clausus qui a prouvé son inefficacité ! Notons également que l’amitié entre les deux protagonistes apporte un peu de douceur et de légèreté dans ce film où l’on souffre pour les étudiants.
Intéressant
Finalement ce film en plein coeur de l'actualité montre surtout que le système de la première année commune n'a pas fonctionné avec pour preuve évidente la suppression dès l'année prochaine. Ce film pourtant sorti le 12 septembre montre à quel point cette année n'était que source d'angoisse pour les étudiants mais finalement ne leur apportait pas grand chose au niveau du savoir... En somme une année de perdue pour celles et ceux qui n'ont pu y échapper. Un chouette film à voir pour se rendre compte de ce que vivent nos futurs médecins.