Les drones font désormais partie de notre quotidien. La naissance d’entreprises telles que DJI et Parrot ont contribué à la démocratisation de ces appareils volants capables de tourner des vidéos aériennes. Que ce soit lors d’une sortie entre amis à la plage ou encore à l’occasion d’un mariage, les drones grand public font leur preuve.
Afin de respecter la vie privée des gens et veiller à la sécurité de certaines installations, il est interdit depuis longtemps de survoler des zones peuplées et photographier des endroits privés. Les télépilotes doivent aussi s’assurer que leur appareil ne vole pas trop près de sites sensibles tels que les aéroports ou les centrales nucléaires. Aujourd’hui, de nouvelles règles s’ajoutent à ces interdictions.
Une réglementation plus restrictive
Dès ce mois-ci, les amateurs de vidéos aériennes doivent donc se plier à de nouvelles exigences. Celles-ci concernent aussi bien les petits drones de loisir que ceux utilisés par les professionnels. Dès le 1er janvier 2021, pour être considéré comme un « petit drone », un engin ne doit pas peser plus de 250 grammes au lieu de 800 grammes. Les drones de ce type exigent bien évidemment moins de conditions que les modèles plus lourds et plus grands. Le pilote doit seulement être âgé de 14 ans au minimum.
Les drones équipés de caméras
Au cas où l’appareil disposerait d’une caméra, il faut l’enregistrer sur le site de l’aviation civile AlphaTango. Cet enregistrement impliquera l’attribution d’une immatriculation qu’il convient d’apposer sur le drone au moyen d’une étiquette.
Les drones de plus de 250 grammes
Pour les engins pesant entre 250 et 900 grammes, les exigences sont un peu plus sévères. En plus de l’obligation de déclarer l’appareil sur le site AlphaTango pour une immatriculation, le pilote devra suivre une formation en ligne et s’assurer que la nuisance sonore reste en dessous de 85 décibels. L’altitude maximum, elle, est désormais de 120 mètres au lieu de 150 mètres.
Des conditions plus compliquées pour les drones professionnels
Outre ces impératifs, les drones entre 250 et 900 grammes doivent désormais être dotés d’un système de géovilance. Celui-ci a pour rôle d’empêcher automatiquement l’accès aux zones interdites. Il s’agit aussi d’un système qui permet aux forces de l’ordre d’identifier l’appareil à distance. Il est à noter que ce nouveau dispositif doit également être installé sur les drones déjà en service. Contrairement à ce que vous pourriez penser, il n’est pas gratuit. Son prix se situe entre 150 € et 200 €.
Pour plus d’informations nous vous invitons à regarder l’excellente vidéo de Hubert Aile sur ce sujet.