A l’été 2020, les scientifiques ont enregistré une hausse de température de plus de 38°C. Cette température serait en constante hausse depuis ces trois dernières années. D’ailleurs, cette vague de chaleur se ferait aussi ressentir dans plusieurs grandes villes, rapporte ScienceAlert.
Cette montée excessive de chaleur inquiète les météorologues puisque la Sibérie est considérée comme l’un des endroits les plus froids sur Terre. Pourtant, le 20 juin 2020, ils ont enregistré une température supérieure à 35 °C dans la majeure partie de la Sibérie. Le chercheur Dr Zachary Michael Labe affirme que « la tendance à long terme est claire pour le mois de juin : les températures augmentent à travers la Sibérie en raison de l’influence du changement climatique d’origine humaine. »
La Sibérie ravagée par les incendies
L’un de ces principaux changements est l’apparition d’incendies. Depuis les trois dernières années, l’incendie dévaste le climat et cause la fonte massive des glaces. Ce qui fait que l’Arctique devient une zone avec un taux de réchauffement supérieure à la moyenne mondiale. Il est inutile de rappeler que l’incendie a déjà causé la perte de plusieurs tigres et d’ours. La situation risque encore de s’empirer car avec cette hausse excessive des températures, ce sont les habitants qui vont souffrir avec la montée du niveau d’eau et la canicule qui guette.
L’OMM s’inquiète sur cette évolution alarmante de la température. D’ailleurs, les satellites ont confirmé que les incendies se propagent jusqu’au pôle Nord. De plus, en 2019, plus de 14 millions d’hectares sont partis en fumée. Les plus forts ravages ont été constatés en Yakoutie où plus de 30 000 hectares ont brulé et plusieurs villages ont dû être évacués d’urgence.
Une montée de température excessive dans le monde
Ce nouveau record de l’Arctique fait partie d’une série d’observations rapportées aux archives de l’OMM, mais il n’y a pas qu’en Sibérie que cette hausse de température s’est faite remarquer. En effet, les scientifiques l’ont également relevée en Californie à Death Valley où la chaleur est montée jusqu’à 54.4 °C, et en Italie où elle a grimpé à plus de 48.8 °C.
Selon les spécialistes, l’Homme aurait été le premier responsable de ce changement climatique, car au delà des émissions de gaz à effet de serre, il cause des incendies en vue de ses pratiques drastiques. Mais la situation ne pourrait que s’aggraver si le niveau des mers augmente, car plusieurs villes risquent d’être inondées ou englouties sous les eaux.