Comment passer simplement à une consommation de gaz vert ?
Arrivé en France en 2011, le gaz vert – ou biogaz – est en passe de révolutionner les habitudes des Français en termes de consommation d’énergie.
Déjà très utilisé en Suède et en Allemagne, c’est grâce à l’offre de gaz vert d’ekWateur, jeune fournisseur d’énergie écolo et collaboratif, que ce nouveau carburant s’impose en 100% renouvelable dans le paysage énergétique de l’hexagone.
S’il lui reste encore un long chemin à parcourir, il représente déjà une option à part entière. Voici pourquoi il pourrait être astucieux de sauter le pas dès aujourd’hui.
Le biogaz : comment ça marche ?
La fabrication du biométhane passe par un processus appelé biométhanisation. Le principe est simple, et se rapproche grandement du compost. Il s’agit de macérer dans un digesteur des matières organiques pendant quelques semaines.
Après ce délai, en raison de l’absence d’oxygène dans la cuve close et de la prolifération des bactéries, les matières en macération, au lieu de devenir du compost, se transforment en biogaz.
C’est pour cela qu’on estime que ce procédé produit de l’énergie renouvelable. En effet, le gaz vert est issu des résidus de notre consommation courante, par exemple :
– Les herbes coupées qui restent dans le sac de votre tondeuse
– La peau des fruits que vous avez jetée à la poubelle
– Des aliments périmés qui ne sont plus consommables
– Les drêches de brasseries (reste de fermentation)
– Les graisses impropres à la consommation issues des abattoirs
– Le lactosérum, cette partie liquide de la coagulation du lait
– Fumier, lisiers et autres déchet générés par les cultures
– Et même la vase des stations de traitement des eaux usées.
Le biogaz obtenu contient majoritairement du méthane d’où son nom technique : biométhane. Il est aussi composé de CO2 et d’un résidu liquide qu’on nomme digestat.
Une fois traité, purifié et odorisé il peut remplir les mêmes fonctions que du gaz fossile, et possède une qualité équivalente. On peut donc sans difficulté l’utiliser pour produire de l’électricité ou de la chaleur.
Un bilan écologique positif mais contrasté
Avant de passer d’un bloc au biogaz 100% renouvelable, vous aimeriez sans doute savoir s’il tient ses promesses du point de vue de la planète.
À première vue, c’est plutôt le cas. Déjà, il a l’avantage d’être particulièrement clément pour le climat. L’une de ses principales vertus est donc bien de limiter la création de gaz à effet de serre.
Son autre avantage, est, bien sûr d’être renouvelable : il permet de recycler les déchets à bon escient, et de permettre une importante création d’énergie.
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Cependant, ce n’est pas parce que c’est une énergie relativement propre qu’il faut faire n’importe quoi avec.
Ainsi, en Allemagne par exemple – pays où la régulation est moins importante que chez nous, comme le prouve l’utilisation autorisée depuis longtemps de semence OGM – on a pu observer une surenchère de cultures dédiées assez mauvaises pour les sols.
Cette énergie doit donc être produite en bonne intelligence avec le monde agricole afin de rester dans une perspective de recyclage.
En conclusion, le biogaz est une alternative extrêmement intéressante pour la planète. Le gouvernement français l’a d’ailleurs bien compris, et investit en masse dans ce secteur, qui devrait créer plusieurs milliers d’emplois dans les années à venir.
La prochaine étape est l’utilisation du biogaz par les consommateurs, qui devient de plus en plus simple et écolo grâce à des fournisseurs d’énergie comme ekWateur.