Bonne nouvelle : la population d’éléphants a doublé en 30 ans au Kenya !

Grâce à la création de réserves nationales, à l'alourdissement des sanctions contre le braconnage et au soutien d'un pays tout entier, le Kenya peut préserver les éléphants...

Quand on veut on peut ! Cet adage pourrait résumer les efforts du gouvernement kenyan pour préserver les pachydermes. Au Kenya, la lutte contre le braconnage est devenue un combat mené par tous. Le continent africain était la terre d’environ 1.3 millions d’éléphants en 1970.

Aujourd’hui ils ne seraient plus que 500 000. Longtemps braconnés pour leurs défenses d’ivoire revendues à prix d’or, ils sont encore aujourd’hui massacrés par des barbares avides d’argent. Au Kenya, depuis 1989, le nombre d’éléphants a doublé sur le territoire. Une belle victoire pour tous ceux qui se battent au quotidien contre les braconniers.

Si le Kenya parvient à ce résultat, c’est grâce à l’engagement du gouvernement et des associations locales de préservation de l’espèce. En créant des réserves nationales comme celle d’Amboseli, au pied du Kilimandjaro, les autorités ont su protéger les éléphants. Certes, ces lieux sont ouverts aux touristes pour des safaris… Mais bien entendu, le seul shoot possible est celui de l’appareil photo !

Les sanctions contre les braconniers sont aussi plus lourdes qu’avant… En exportant illégalement des défenses d’éléphants, les contrevenants s’exposent à vingt années de prison… ferme !

Ainsi, le braconnage a chuté passant de 80 animaux en 2018 à 34 en 2019, c’est encore trop, mais c’est déjà 46 éléphants restés en vie ! Ainsi en 30 ans, les éléphants du Kenya sont passés de 16000 individus à 34800 aujourd’hui.

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Et pour étayer encore un peu plus ses actions de sauvegarde, le président kenyan, Uhurau Kenyatta avait lui-même brûlé 100 tonnes d’ivoire d’éléphants… Pour rappeler aux trafiquants que ce commerce est illégal et dévastateur pour les éléphants ! Si seulement, tous les pays d’Afrique, mais aussi d’Asie pouvait prendre exemple sur le Kenya, les éléphants ne seraient plus menacés d’extinction.

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Photo de couverture Paul Hampton / Shutterstock
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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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