A l’heure où la transition écologique est de toutes les conversations dans les municipalités. La ville de Caen (Calvados) vient de prendre une décision originale mais plutôt intelligente pour l’environnement. Il y a quelques années, les longs boulevards verdoyants des villes voyaient des arbres alignés au cordeau mais dont les racines étaient enfermées dans un carcan de bitume…
Une ingénieuse idée pour les mauvaises herbes, quoiqu’elles arrivent tout de même à se frayer un chemin. Mais surtout une idée intelligente pour laisser la Nature reprendre ses droits. Le côté esthétique est évidemment important mais il ne faut pas négliger le côté pratique de la situation. Explications.
Pour Ludwig Guillaume, maire-adjoint chargé des espaces publics, les rues ont été ciblées sur des trottoirs larges, afin de laisser une allée propre aux piétons explique le site Positivr. Mais le bitume du pourtour des troncs sera, lui, détruit pour laisser place à de nouveaux espaces verts.
Julie Callberg-Ellen, maire-adjointe chargée de la transition écologique y voit bien sûr un avantage pour les arbres, mais également pour les services techniques. Elle ajoute « Plutôt que d’avoir des agents qui enlèvent les petites herbes dans le bitume, les laisser pousser. »
Un premier boulevard, d’autres suivront…
Les travaux débuteront par le boulevard Bertrand et permettront de réaliser environ 1000 m² d’espaces verts. D’autres endroits de la ville subiront le même joli sort ! Cependant, les zones enherbées seront recouvertes d’un mélange de terre et de pierre.
https://twitter.com/CaenOfficiel/status/1318898322703290369?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1318898322703290369%7Ctwgr%5Eshare_3&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.neozone.org%2Fblog%2Fwp-admin%2Fpost.php%3Fpost%3D115963action%3Dedit
Le même revêtement que l’on peut trouver dans certains cimetières. Facile d’entretien et laissant les arbres respirer ! Un passage de deux mètres entre chaque arbre permettra aux personnes en fauteuil roulant de circuler en toute sécurité.
Finalement, ces travaux de reverdissement ne coûtent pas énormément aux collectivités et permettent à la Nature de réapparaître et aux agents de ne plus désherber manuellement. Puisqu’on le rappelle, les pesticides et désherbants chimiques sont désormais interdits dans les collectivités.