Des recherches menées par des scientifiques anglais affirment que la Nouvelle-Zélande serait l’un des lieux qui subsisteraient le mieux au changement climatique, mais elle ne serait pas la seule, rassurez-vous. Il y a encore cinq autres destinations, en majorité des îles, vers lesquelles se « réfugier » en cas d’effondrement de notre civilisation. C’est ce que nous présentent Aled Jones, directeur du Global Sustainability Institute de l’Université Anglia Ruskin à Cambridge, et Nick King, son collègue, à travers leur article publié dans Sustainability intitulé « An Analysis of the Potential for Formation of ‘Nodes of Persisting Complexity’ ». Découvrons ensemble ces « nœuds de complexité persistante » comme ils les appellent.
En quoi consistent les recherches sur le déclin mondial ?
Docteur en cosmologie, la science qui étudie l’astronomie relative aux origines de l’univers, le professeur Jones axe ses recherches sur les divers facteurs qui pourraient mettre fin à notre civilisation. Il révèle que dans notre société moderne où tout est interdépendant, un déclin localisé sur un endroit particulier pourrait rapidement se répercuter sur le reste du monde, menaçant ainsi toute la planète. « Il n’est pas certain que le changement climatique cause la fin de la civilisation, mais il est sur la bonne voie pour créer un choc mondial. », affirme-t-il, tout en restant sceptique : « Nous aurons de la chance si nous pouvons y résister. ». Malgré les crises financières, la détérioration du climat, l’exploitation abusive des ressources, la croissance démographique, les pandémies et les menaces de conflits nucléaires, certains pays pourraient servir de refuges. Et ce, grâce à différents facteurs tels que l’autosuffisance énergétique, la charge (terres disposées à être cultivées et à contenir la population) et l’isolement des pays.
Les 6 destinations les plus résilientes à une catastrophe mondiale
La Nouvelle-Zélande
Parmi ces six pays destinés à survivre, la Nouvelle-Zélande s’est révélée avoir le plus grand potentiel de résistance à cet éventuel déclin. Pourquoi vous demandez-vous ? Faiblement peuplée, dotée d’un potentiel géothermique et hydroélectrique élevé, ainsi que d’une grande superficie de terres agricoles, elle s’avère être le refuge parfait dans un contexte apocalyptique.
Pour preuve, des milliardaires de la Silicon Valley s’y sont déjà établis, conscients de cet atout. « Elle a une grande capacité d’énergie renouvelable, elle peut produire sa propre nourriture et c’est une île, ce qui signifie qu’elle obtient de bons résultats en termes d’isolement », a confirmé le professeur Jones.
La Tasmanie
La Tasmanie, cet État insulaire se trouvant à près de 240 km au sud de l’Australie, occupe la seconde place, d’après les études établies. Possédant des infrastructures susceptibles de garantir la survie à ses habitants, et forte notamment d’une agriculture bien productive, la Tasmanie peut faire face au changement climatique.
L’Irlande
L’Irlande doit son succès, selon le professeur Jones, à sa possibilité d’assurer une production agricole, à son avancée du point de vue des énergies renouvelables, ainsi qu’à son emplacement géographique.
L’Islande
l’Islande, comme l’Irlande, possède une forte potentialité agricole et des énergies renouvelables alliées à son isolement géographique. Bien que les deux pays soient confrontés au changement climatique, leur fonctionnement ne devrait pas être affecté de manière significative.
L’Angleterre
Densément peuplée et ne produisant que la moitié de son alimentation actuellement, l’Angleterre occupe la cinquième place. Cependant, les scientifiques à l’origine de l’étude estiment que cette île a des capacités importantes de résilience face à une éventuelle apocalypse, étant à dessein entourée de mers et d’océans.
Les États-Unis et le Canada
En revanche, les États-Unis et le Canada sont les moins bien classés. Ils occupent tous deux la sixième place du classement établi par le Dr Jones, en raison de leur frontière terrestre commune qui représente un risque majeur pour leur stabilité future. En effet, le modèle du professeur suppose qu’il serait plus difficile pour ces pays de maintenir cette stabilité, si des masses de personnes désespérées se précipitaient à travers leur frontière commune.
Notons que leur étude ne vise pas à encourager les personnes à déménager dans l’un de ces pays survivants, mais plutôt à souligner les défauts de nos systèmes mondiaux interconnectés. D’autres groupes de scientifiques semblent sceptiques par rapport au résultat de ces recherches. Cependant, il s’avère important d’en tirer des mesures concrètes pour se tenir prêts face aux menaces d’effondrement de notre civilisation, notamment par le climat.
Il faut que les autres pays suivent l’exemple! Il faut que la lutte contre le réchauffement climatique s’accélère. S’il y aura beaucoup de gens qui subissent et en subiront les conséquences dramatiques, la collapsologie est une fable qui ne repose que sur très peu d’éléments scientifiques valables, c’est comme le transhumanisme vis-à-vis de la science et de la technique. La collapsologie est un récit qui fait le jeu des climato-relativistes et climatosceptiques et peut aussi dénaturer la lutte nécessaire et urgente contre le réchauffement climatique.
Peut-être va-t-il falloir réviser les manuels de biologie. Car ce ne seraient pas cinq grandes extinctions de masse qui auraient affecté l’évolution de la vie terrestre, mais six, sans compter celle en cours.
Au cours d’une campagne océanographique en mer de Barents, au nord de la Norvège, des chercheurs ont identifié un nouveau volcan sous-marin. Celui-ci, bien qu’en activité, ne crache pas de lave mais un fluide composé de boue et de méthane !
Bien que leur étude soit de première importance pour comprendre l’évolution du climat au cours du temps, le méthane étant un puissant gaz à effet de serre, les volcans de boue sous-marins sont difficiles à identifier. Très peu sont ainsi recensés, mais les scientifiques pensent qu’il pourrait en exister des centaines ou des milliers sur le fond océanique.