Le 18 mai dernier, nous avons décidé de créer un petit potager (partie 1) de A à Z, pour le plaisir d’abord, et dans l’espoir d’obtenir quelques bons légumes cet été. Notre objectif étant d’arroser au minimum et, évidemment, de n’utiliser aucun engrais acheté en magasin, qu’il soit biologique ou pas. En d’autres termes, nous souhaitons aider la nature à faire pousser nos tomates, courgettes et poivrons, mais sans la bousculer. Pour l’arrosage, nous avions opté pour de petits oyats à planter, sans savoir s’ils allaient vraiment suffire à hydrater nos plantations. Trois semaines plus tard, découvrez notre petit potager qui se porte comme un charme. On vous explique précisément pourquoi les oyats nous semblent désormais une évidence.
Comment procédons-nous pour l’arrosage ?
Rappelons que nous ne sommes pas jardiniers et que nous n’avons même pas « la main verte » pour les plantes d’intérieur. Chez nous, même les cactus arrivent à rendre l’âme ! En effet, nous ne sommes pas experts, mais nous nous occupons de notre potager en fonction de notre temps et de nos envies. Certains diront qu’il faut arroser le matin, mais nous, on préfère le soir ! Ainsi, chaque soir, quand le soleil ne tape plus sur le potager, nous remplissons les bouteilles vides en guise d’arrosage. Dans ce potager, seules les salades obtiennent un surplus d’arrosage, par acquit de conscience, nous n’avons pas osé les abandonner complètement aux oyats. Précisons qu’en Seine-et-Marne, depuis l’installation du potager, aucune goutte de pluie n’est venue à notre rescousse ! En moyenne, nous remplissons une à quatre bouteilles chaque soir et certains soirs, aucune n’est à remplir.
Quel est notre constat ?
Comme dit plus haut, nous n’avons pas la science infuse, mais nous observons notre potager chaque jour. En trois semaines, comme le prouvent les photos présentes, tous les pieds plantés ont survécu, même le pied de tomate qui ne semblait pas en très grande forme lors de la plantation. Nous dénombrons déjà une dizaine de courgettes, des plants de poivron et de tomates qui commencent à fleurir, et le concombre qui s’étale dangereusement sur sa voisine l’aubergine ! Nous pouvons donc attester du bon fonctionnement des oyats, de l’économie d’eau réalisée, mais également de la bonne santé de nos plantations pour le moment.
Côté consommation, nous l’estimons à environ 3 l d’eau par jour pour remplir les oyats et un demi-arrosoir (5 l) pour les salades. Les oyats permettent de gérer la consommation d’eau, de ne JAMAIS mouiller les feuilles et d’offrir une sorte d’« open bar » à nos plantations qui se portent à merveille. Nous pouvons aussi constater que le poivron est très gourmand en eau, avec une bouteille tous les 3 à 4 jours, tandis que le basilic l’est moins. En effet, une bouteille lui dure approximativement 15 jours !
Adoption définitive des oyats à planter
Pour cette année, nous nous limiterons aux oyats à planter dans le potager, mais cette technique ancestrale fonctionne à merveille et nous ne regrettons aucunement notre achat. Par le passé, nous avions déjà tenté de planter quelques légumes, néanmoins avec peu de résultats, car il nous arrivait de ne pas arroser ou de trop arroser. Avec les oyats, en cas d’indisponibilité ou d’absence, un soir ou deux, les plantes se servent elles-mêmes et ne risquent pas de se dessécher. Nous avons aussi constaté que nous n’avons pas eu à retirer une seule herbe indésirable depuis le début de cette plantation.
Les oyats permettraient-ils aussi d’éviter le désherbage ? Pour rappel, nous avions opté pour les oyats à planter Biogreen. Cependant, victimes de leur succès, les délais de livraison sont un peu plus longs que lorsque nous avons acheté les nôtres. Nous avons repassé commande des RoseFlower, qui fonctionnent exactement de la même manière, mais cette fois, ce sera pour nos pots de fleurs pendant les vacances. Par ailleurs, il existe bien entendu de nombreux autres modèles livrables en Prime sur Amazon.