Comment récupérer et réutiliser (très simplement) l’eau de pluie ?

Elle tombe du ciel en averses, en bruine ou en giboulées, et elle peut être une alliée précieuse au jardin ou à la maison pour économiser l'eau potable !

L’eau est une ressource indispensable, mais cette précieuse source naturelle n’est pas inépuisable. Et encore, nous avons la chance de pouvoir ouvrir simplement un robinet pour boire, nous laver, tirer la chasse d’eau. Eh oui, aussi paradoxal que cela puisse paraître, nous utilisons bien de l’eau potable pour tirer notre chasse d’eau… Rien que de l’eau, de l’eau de pluie, de l’eau de là-haut disait Véronique Sanson dans l’une de ses chansons. Mais cette eau de pluie qui tombe du ciel, saviez-vous qu’il était possible de l’utiliser en remplacement de l’eau potable ? On vous explique tout !

Que dit la loi sur l’eau de pluie ?

La loi autorise tout propriétaire ou locataire à utiliser les eaux pluviales qui tombent dans l’enceinte de la propriété. Mais, sur le site du Service Public, le message est très clair: il est strictement interdit de récupérer l’eau de pluie pour la consommer, car elle est contaminée. Elle ne doit donc pas être bue, utilisée pour la cuisine ou pour laver la vaisselle, ou même remplir le lave-glace de sa voiture. Après ruissellement sur un toit, l’eau de pluie se trouve chimiquement contaminée mais présente également un risque bactériologique ou parasitaire et ce, surtout si elle est stockée dans une cuve. Même les animaux domestiques ne devraient en théorie pas en boire.

Un bac marron connecté à une gouttière pour récupérer l'eau de pluie
Photo d’illustration. Crédit : Shutterstock – pixinoo

Vous avez le droit d’installer un système de récupération, mais il ne peut servir, en théorie, qu’à certains usages encadrés. Et si elle ne peut pas être consommée, elle peut être utilisée pour de nombreuses tâches, comme pour la chasse d’eau et le lave-linge mais pour cela, les arrivées d’eau de vos appareils doivent être reliés au récupérateur… Lorsque l’on sait que chaque personne du foyer utilise 46 litres d’eau chaque jour pour évacuer ses besoins, on se dit qu’il y a là de sacrées économies à faire !

Les différents usages de l’eau de pluie

Cette eau naturellement tombée du ciel peut évidemment servir à arroser vos plantes ou votre potager… D’ailleurs, dans l’absolu, nous ne devrions jamais utiliser d’eau potable pour arroser les fleurs, question de bon sens ! En installant un récupérateur d’eau de pluie, son utilisation est évidemment simplifiée. L’eau de pluie peut, et devrait également servir à tous les travaux de nettoyage, y compris pour les sols de la maison… Elle est peut-être non potable, mais pour nettoyer un carrelage ou une baignoire, ce n’est pas un critère essentiel !

Les oiseaux adorent l’eau de pluie, et si vous installez intelligemment un petit abreuvoir directement relié à un petit tube en PVC, vous n’aurez même pas à penser à la remplir… Mais peut-être penser à éviter qu’elle ne déborde parfois ! Pensez également à disposer des coupelles d’eau de pluie, les hérissons en raffolent ! Cette eau récupérée peut aussi servir à nettoyer vos outils de jardin, tondeuse, bottes encrottées de terre ou patounes de toutous qui rentrent de promenade… Enfin, votre voiture ne vous en voudra pas si, au lieu de brancher le nettoyeur haute pression sur l’arrivée d’eau, vous le branchez sur votre récupérateur !

Comment installer un récupérateur d’eau ?

Si vous possédez un abri de jardin, un garage, c’est probablement l’idéal, il suffit d’installer un récupérateur d’eau de 1000 litres environ pour une consommation normale, puis de le relier à la gouttière de votre construction par l’intermédiaire d’une descente qui arrivera directement dans la cuve. Vous pouvez aussi enterrer votre cuve, mais, dans ce cas, il faudra installer une pompe électrique pour pouvoir tirer l’eau. Choisissez plutôt un récupérateur avec une grille pour que les feuilles mortes n’y tombent pas.

Un récupérateur simple coûte une centaine d’euros et une pompe immergée entre 120 et 150€; c’est vraiment très pratique car cela ne prend pas d’espace dans votre jardin. Vous pouvez également utiliser des fûts vides et les laisser se remplir d’eau, sans installation, mais il faudra ajouter par-dessus un morceau de grillage aux mailles serrées afin d’éviter que des détritus ne tombent dans le fût… Pensez à la planète, réutilisez votre eau de pluie, vous préserverez les ressources en eau potable et cela devient crucial !

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. Bonsoir , tout en vous respectant et à mon niveau de connaissance j’aimerai vous relater des souvenir merci de me lire «  »moi le pékin moyen «  » dans les années 1988 je pêcher avec un de mes frère dans le var et l’eau de la rivière du Caramy ont la buvez sans problème j’ai actuellement 70 ans et pour le moment je vais bien ,pourquoi faire croire à la génération des 18 ans et des 30 que la terre va s’effondrer arrêtez de vous servir de syndrome de la peur pour juguler la population «  » surtout jeune qui sont encore des incrédules parfois «  »

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