COP26 : Les subventions au charbon et aux combustibles fossiles seront progressivement éliminées

La Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques s’est tenue du 1er au 13 novembre 2021 à Glasgow, en Ecosse, au Royaume-Uni. Quelles décisions ont été prises lors de ce sommet ?

Le sommet de la COP26 sur le climat a abordé plusieurs sujets urgents et problématiques. D’une manière générale, les pays ont réussi à se mettre d’accord sur un certain nombre de points. Même si d’autres sujets sèment encore la zizanie, les organisateurs de l’événement se sont accordés à dire que c’est néanmoins un réel progrès. Plongeons sans plus attendre sur les sujets chauds abordés durant ce sommet.

Les subventions du charbon, du pétrole et du gaz sont pointées du doigt

Un sujet essentiel abordé lors de cet évènement concerne les subventions au charbon et aux combustibles fossiles. En effet, le charbon constitue l’un des principaux moteurs du réchauffement climatique et chaque année, le charbon, le pétrole et le gaz font l’objet de subventions à hauteur de 5 900 milliards de dollars.

Alors que la majorité des 196 pays réunis à Glasglow envisageaient de supprimer progressivement le charbon, l’Inde a proposé sa réduction plutôt que sa suppression dans le texte de la décision finale de la COP26, intitulé Pacte climatique de Glasgow.

A ce rythme, le réchauffement climatique sera de l’ordre de 2.4°C 

Par ailleurs, les pays participants à la COP26 ont noté qu’à ce train-là, l’augmentation des températures sera dans l’ordre des 2.4°C jusqu’à la fin de ce siècle au lieu des 2.7°C prévus avant le sommet. Malheureusement, ces 2.4°C sont toujours largement au-dessus de l’objectif commun de limiter le réchauffement climatique à 1.5°C ou au moins de l’empêcher d’atteindre les 2°C. Par conséquent, des impacts climatiques extrêmes dus à cette augmentation des températures seront toujours à prévoir.

En tout cas, les pays se sont entendus sur le fait de soumettre de nouveaux plans lors de la COP26 de 2022 pour réduire les émissions, et s’aligner avec l’objectif ultime de réduire l’augmentation des températures à 1.5°C faute de quoi les gouvernements qui échouent devront s’expliquer auprès de leurs citoyens. Apparemment, de nombreux pays disposent actuellement de plans inadéquats à revoir.

Quid des financements accordés par les pays riches aux pays en voie de développement ?

Un autre problème soulevé lors de ce sommet est le financement qu’accordent les pays à revenus élevés aux pays moins aisés, qui devrait normalement être de 100 milliards de dollars par an. Pourtant, ces derniers n’ont reçu que 80 milliards de dollars en 2019 dont un quart servait à l’adaptation au changement climatique.

Les pays participants à la COP26 ont alors convenu d’étudier un nouveau plan d’ici 2024 pour déterminer le futur objectif de financement climatique au-delà de 2025. Les états à revenus élevés ont convenu que d’ici cette échéance, ils allaient doubler l’enveloppe dédiée à la cause climatique, qui s’élèverait ainsi à environ 40 milliards de dollars par an.

En tout cas, ce sommet a réuni 120 dirigeants mondiaux, dont Joe Biden et le Premier ministre indien Narendra Modi. Plusieurs pays ont déclaré qu’ils travaillaient à ce qu’environ 90% des émissions mondiales soient désormais couvertes par un objectif net zéro. Enfin, les pays ont convenu que le sommet des Nations Unies sur le climat se tiendra en Egypte en 2022.

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Source
NewScientist

Arielle Lovasoa

Je me retrouve dans les mots de Françoise Giroud dans Lou: Histoire d'une femme libre: "C'est une fille irréductible qui n'en fait et n'en fera jamais qu'à sa tête, non pas par caprice mais par nature". A cela, j'ajouterai le sage conseil de Confucius, mon leitmotiv: "Si tu veux profiter de ta vie, apprends à profiter de ta simple journée"

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