Des ouvriers normands fabriquent des nids à base d’argile pour faire revenir les hirondelles

Dans le Pays de Bray, en Normandie, des ouvriers ont décidé de prendre les choses en main pour favoriser le retour des hirondelles. Découvrez cette initiative touchante qui vise à offrir aux oiseaux migrateurs des nids confortables et sécurisés.

Vous avez peut-être eu la chance d’apercevoir quelques hirondelles tournoyer au-dessus de votre tête ? Si tel est le cas, c’est plutôt bon signe, car comme on le dit souvent, les hirondelles de retour, annoncent le retour du printemps. Ces oiseaux migrateurs, à l’allure si caractéristique avec leurs queues en pointe, sont reconnaissables entre mille. Et, si elles trouvent un endroit pour faire leur nid, elles peuvent revenir chaque année. Ces oiseaux qui migrent en France, viennent du Congo, du Cameroun, du Gabon et de Centrafrique, apprend-on sur le site hirondelles.oiseaux.net. Pour celles qui choisiront cette année, la Normandie, elles devraient être bien accueillies. En effet, des ouvriers s’attèlent à leur fabriquer des nids, pour leur bien-être, mais aussi pour qu’elles reviennent. Je vous présente cette belle initiative qui vise à préserver nos précieuses hirondelles.

Pour la préservation des hirondelle

Ce chantier d’insertion est encadré par le centre de formation continue à Saint-Saëns (76), Éducation et Formation. L’idée vient de Sébastien Declercq, encadrant de ce chantier d’insertion ô combien important pour la préservation des hirondelles, et des oiseaux en général. Le responsable de ce chantier explique la raison toute simple de ce chantier, dans une interview accordée au journal Le Réveil de Neufchâtel. « L’an dernier, nous avons vu peu d’hirondelles à Saint-Saëns, mais aussi aux Ventes-Saint-Rémy », explique-t-il. Alors, avec quelques ouvriers, ils ont décidé d’aider les hirondelles à revenir en Pays de Bray.

Une hirondelle surveillant ses œufs dans son nid.
Une hirondelle surveillant ses œufs dans son nid. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Quels sont les deux types de nids qu’ils construisent ?

Avec une trentaine de nids à leur actif, les ouvriers ne chôment pas en Normandie. Pour le bien-être et le confort de leurs futures hôtes, ils ont décidé de leur offrir deux types de nids, aux caractéristiques différentes. Les premiers sont des nids qui s’installent sur des fenêtres, pour les « hirondelles de fenêtre » et les seconds seront pour les « hirondelles des bâtiments ». En effet, toutes les hirondelles ne nichent pas aux mêmes endroits. Ainsi, un nid de fenêtre doit disposer d’une ouverture de 10 cm de long sur 2,5 cm de haut. Les nids des hirondelles de bâtiments, doivent, eux, être complétement ouverts pour les accueillir. De plus, les nids construits par les ouvriers doivent se trouver à proximité de nids qui avaient déjà été occupés auparavant. Ces oiseaux aiment revenir sur des lieux qu’elles avaient déjà choisis.

Comment les fabriquent-ils ?

La recette de fabrication est plutôt simple, et vous allez peut-être pouvoir, vous aussi, construire des nids pour les hirondelles. Les ouvriers ont d’abord réalisé des moules à l’aide de petits saladiers, de papier journal, et de colle à papier peint. Ils ont ensuite fixé leurs moules sur des planches de bois, puis les ont façonnés avec un mélange à base d’argile et d’eau. Pour obtenir l’aspect du nid d’hirondelles, ils insèrent, dans leur mélange, de petits copeaux de bois. Une fois le mélange séché, ils retirent le moule, et le nid est prêt à accueillir les futures invitées ! Des nids « qui sont conformes, nous a affirmé la Ligue de protection des oiseaux de Rouen », souligne l’encadrant chantier nature.  Les hirondelles n’ont plus qu’à s’installer en Normandie, les habitants les attendent avec impatience. N’est-ce pas là, une superbe initiative pour nos hirondelles ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. Bonjour je réside dans les Vosges
    Depuis plusieurs années des hirondelles viennent chez moi pour si reproduire avec ma grande joie à leurs retour
    Enfant j’ai toujours été passionné des oiseaux migrateurs surtout pour les hirondelles
    Actuellement je possède une dizaine de nids
    J’ai construit quelques nids avec succès
    Juste un détail…ne jamais mettre une plaque en dessous du nids, cela les perturbe cela donne l,accès aux prédateurs comme le Loire ou autre prédateurs…,en plus cela retient les excréments….choses qu’elle ñ,apprécient pas
    Juste pour informer c,est le même cas pour les hirondelles de fenêtres…corneilles, éperviers
    Moineaux ce font un plaisir de détruire les nids et manger les œufs ou les jeunes pour les plus gros comme je vous dit ét vu.
    Voilà, ce que je peux vous apporter
    Sauvons les hirondelles car si celle-ci disparaissent…le reste feront de même et par conséquent les humains aussi
    Salut à tous
    TOUS LES PRINTEMPS C EST UN PLAISIR
    A PLUS….
    UN VOSGIEN PASSIONNÉ
    …….

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