Granulés : ce paysagiste recycle les sapins de Noël « usagés » en pellets de bois beaucoup moins cher

Les habitants d'un village des Côtes-d'Armor pourront déposer leurs sapins dans une benne, ils deviendront des pellets de bois pour se chauffer !

Les sapins de Noël vont bientôt perdre leurs boules et guirlandes, puis être déposés sur le trottoir pour être ensuite ramassés par les services d’ordures ménagères. C’est la solution envisagée par la plupart d’entre nous, mais pas celle que la mairie de Plélan-le-Petit propose à ces habitants. Proposée par Arnaud Charlot, cette initiative originale pourrait donner des idées aux habitants et entrepreneurs de cette petite commune des Côtes d’Armor. , Confrontés comme tous les Français à l’augmentation fulgurante des pellets de bois, les habitants vont pouvoir transformer leurs sapins de Noël en combustible. Une aubaine pour ceux qui pourront en profiter. Explications.

Comment cela se passe-t-il en Bretagne ?

Depuis le 2 janvier dernier, les habitants ont pu observer une benne de collecte sur le parking du stade. Cette benne réservée à la récupération de sapins de Noël non floqués va servir au paysagiste à fabriquer des pellets de bois. Dans une interview accordée au journal Le Télégramme, Arnaud Charlot explique que lui-même se chauffe aux pellets depuis 5 ans et de mentionner que si en 2021, le pellet était très abordable, ce n’est plus le cas depuis la fin de l’été 2022.

Les vieux sapins sont collectés dans une benne dédiée à cet effet.
Les vieux sapins sont collectés dans une benne dédiée à cet effet. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Pourquoi a-t-il décidé de fabriquer ses pellets ?

Devant le coût exorbitant de la tonne de pellets, le paysagiste s’est alors penché sur la fabrication « maison » de pellets pour sa consommation. Il explique que pour fabriquer les résidus de bois et d’élagage en pellet, il a investi environ 4 000 €.  Certes, une somme importante, mais au prix actuel de la tonne, sa machine sera rentabilisée en une année seulement. En effets, sa consommation personnelle aurait été de 4 500 € au prix actuel du pellet. Il faut dire que son métier de paysagiste lui permet d’avoir de la matière première gratuite et de la revaloriser.

Pour le moment, il ne les vend pas, mais y pensera peut-être à l’avenir, tout en proposant un prix bien inférieur à celui de la grande distribution. L’interview ne dit pas s’il conservera les pellets de sapin de Noël pour sa propre consommation ou s’il les redistribuera aux habitants. Cependant, la mairie a validé ce nouveau mode de recyclage des sapins de Noël, lui évitant ainsi un coût de traitement supplémentaire.

Et sinon, les chèvres adorent les sapins de Noël !

Vous n’habitez certainement pas Plélan-le-Petit, mais aimeriez vous débarrasser de votre sapin autrement qu’en le déposant sur le trottoir ! Saviez-vous que les chèvres adoraient déguster les branches de sapins, qu’ils étaient un peu leurs repas de fêtes à elles ? Le sapin de Noël est un mets de choix pour les chèvres. Gorgé de vitamine et d’oligo-éléments, elles en raffolent. Ces arbres sont très bénéfiques pour leur santé, surtout en hiver, où l’herbe verte se fait rarissime !

Et si vous recycliez votre sapin de Noël en l'offrant comme nourriture à des chèvres ?
Et si vous recycliez votre sapin de Noël en l’offrant comme nourriture à des chèvres ? Crédit photo : Shutterstock / Aris-Tect Group

Les sapins sont également un excellent vermifuge pour les chèvres et permettent aux éleveurs de belles économies sur la nourriture d’hiver. Renseignez-vous auprès des élevages de chèvres aux alentours de votre domicile, vous trouverez forcément un éleveur ravit de récupérer votre sapin pour ses chèvres. Attention, il doit être débarrassé de toutes décorations, y compris les restes de cheveux d’ange, d’attache de boules, etc. Il ne doit pas non plus avoir reçu de neige artificielle ni de paillettes !

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Source
Leparisien.frLetelegramme.fr

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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