La pollution au plastique dans les océans vous touche mais vous vous sentez totalement impuissants face à l’ampleur de la tâche ? C’est normal quand on sait que 253 kilos de plastiques sont déversés par seconde dans les océans.
Une start-up française a eu l’ingénieuse idée de créer la première application « participative » dans le nettoyage des océans. I Clean My Sea fonctionne sur le signalement des déchets via l’application. Et ils lancent une campagne mondiale de collecte des déchets à laquelle vous pouvez contribuer. On peut donc tous devenir acteurs de cette collecte.
Comment ça marche ?
Cette application lancée par Aymeric Jouon, océonographe fonctionne le plus simplement du monde. Une fois l’application téléchargée (iOs ou Android), il suffira de prendre en photo les déchets rencontrés en mer. Ces données seront géolocalisées puis transmises au navire « The Collector », déjà en activité au Pays Basque. The Collector interviendra alors pour récupérer ces déchets plastiques flottants… et polluants.
Crédit photo : I Clean My Sea (CP)
Concrètement, la participation de tous ceux qui empruntent la mer est indispensable. En prenant une photo le navire peut intervenir et récupérer le plastique. Ce plastique qui sera ensuite recyclé en vêtements, gourdes ou autres accessoires estampillés « 100% marine source ».
Les participants à cette opération peuvent également suivre la dérive des déchets photographiés, tout comme leur récupération. Pour le moment, le navire écume les eaux de l’Atlantique du côté du Pays Basque. Ce passage stratégique maritime est une source de pollution énorme, et le Collector récupère chaque jour des tonnes de déchets grâce à l’application I Clean My Sea.
Crédit photo : I Clean My Sea (CP)
« Les navires qui collectent les plastiques en mer ne savent pas où aller pour récupérer les déchets. Il en résulte une perte de temps et d’argent énorme ! Avec The Collector, je veux démontrer que pour être efficace dans la collecte des déchets flottants, il faut se positionner aux embouchures des rivières. » souligne le fondateur Aymeric Jouon.
Une bien belle idée plus que concrète à laquelle tout le monde peut participer…