Nous vous répétons souvent que l’eau de pluie est une eau considérée comme impropre à la consommation humaine. Pourtant, vous avez peut-être déjà consommé de l’eau de pluie autrefois, et vous êtes « toujours vivant » ! D’ailleurs, dans certaines parties du monde, l’eau de pluie est encore consommée par les populations, mais les zones de consommation se réduisent progressivement. Évidemment, l’eau de pluie n’a pas changé de composition chimique, et vous souhaitez probablement savoir pourquoi nous ne pouvons pas la boire. La raison ? Des normes de qualité et d’analyse qui ont radicalement évolué en quelques années. Ces normes font désormais de l’eau de pluie une eau considérée comme « non buvable ». Décryptage.
Les données de l’EPA
L’EPA (Environmental Protection Agency) est l’agence des États-Unis pour l’environnement. Ce sont les données émises par cette organisation qui font office de référence, quant à la potabilité de l’eau de pluie. L’EPA a publié des avis sanitaires importants concernant la concentration de produits chimiques dans l’eau potable. Ces avis définissent les seuils en dessous desquels l’on ne s’attend pas à ce que des effets néfastes sur la santé se produisent. Cette agence s’engage à protéger la santé publique en établissant des directives claires et des limites de sécurité pour les contaminants présents dans l’eau potable. Ces avis sanitaires sont fondés sur des recherches scientifiques approfondies et tiennent compte de divers facteurs tels que la toxicité des produits chimiques, les populations vulnérables et les effets cumulatifs de l’exposition à long terme. Les seuils fixés par l’EPA servent de référence aux autorités de réglementation et aux fournisseurs d’eau pour garantir la qualité de l’eau potable. (Rapport EPA).
Quelles sont ces nouvelles données ?
Ces quelques chiffres vont vous aider à comprendre pourquoi l’eau de pluie est désormais considérée comme impropre à la consommation dans de nombreux pays du monde. Avant les nouvelles données de l’EPA, le taux de perfluorooctanoate (APFO) et d’acide perfluorooctanesulfonique (PFOS) était de 70 parties par trillion pour le cumul de ces deux acides. Dorénavant ce taux d’APFO et de PFOS passe 0,004 parties par trillion pour l’APFO et 0,020 parties par trillion pour les PFOS. Soit 17 500 fois moins pour le premier, et 3 500 fois moins pour le second. Ces nouvelles données servent de référence de base aux législateurs du monde entier.
Qu’en est-il de l’eau de pluie ?
Les acides indiqués plus haut font partie d’une catégorie de polluants appelés PFAS (substances per – et polyfluoroalkyliques) ou encore polluants éternels, des substances présentes dans l’eau de pluie. Dans cette étude, les chercheurs suédois se sont intéressés à l’eau de pluie et aux eaux de surface pour déterminer les seuils de PFAS. Il est important de rappeler que, pour les scientifiques, ces taux n’ont pas notablement évolué au cours des vingt dernières années dans les eaux examinées. La réévaluation de l’EPA repose sur des résultats récents d’épidémiologie humaine, sur des populations exposées à ces substances. Avec les nouvelles données de l’EPA, l’eau de pluie dépasse largement les seuils fixés. Il en résulte donc qu’elle est impropre à la consommation. Les scientifiques considèrent que boire l’eau de pluie peut entraîner des maladies bactériennes, voire mortelles pour certaines populations.
Il n’y a aucun problème avec l’eau de pluie !!! C’est surtout que on nous vendrez pas l’eau du robinet !! Donc pas de taxes, de TVA….
oui bien sûr certains vont dire : complotiste….