A l’approche des élections municipales, de nombreux candidats axent leurs campagnes sur l’écologie et la végétalisation de leurs villes. Paris n’est pas en reste et Anne Hidalgo, candidate à sa réélection propose un projet pharaonique. Elle souhaite végétaliser massivement la capitale en replantant un arbre pour chaque nouvelle naissance. Un projet sensiblement similaire à la ville de Bruxelles en Belgique qui célèbre chaque naissance par la plantation d’un arbre.
En six années de mandat, ce seront donc environ 170 000 arbres qui verront le jour dans la ville de Paris. Un projet ambitieux qui reste dans la continuité de ce qu’elle a entrepris avec l’avènement du vélo électrique (ou pas). L’écologie au centre de la capitale, c’est le centre de son programme !
Concrètement, Anne Hidalgo souhaite créer des mini-forêts urbaines dans chacun des vingt arrondissements de la capitale. Sur le modèle de Tokyo, au Japon, elle compte créer des espaces de 200 m² plantés d’une trentaine d’arbres chacune. Ces forêts reliées à des rues végétalisées et piétonnes formeront un parcours piéton « vert » à travers la capitale.
Des forêts urbaines de plus grandes ampleurs sont également au programme. Elles devraient se trouver à l’arrière de l’Opéra de Paris, devant l’Hôtel de Ville ou encore au pied de la Tour Montparnasse. Enfin côté potager, deux espaces urbains devraient voir pousser de beaux légumes sur les quais de Seine et dans l’immense Bois de Boulogne.
"À chaque naissance d'une petite Parisienne ou d'un petit Parisien, nous planterons un arbre. Ça fait environ 170.000 arbres, nous l'assumons", a déclaré Anne Hidalgo lors de son meeting à l'Élysée-Montmartre pic.twitter.com/fJvVa5SsXB
— BFM Paris Île-de-France (@BFMParis) February 26, 2020
Est-ce vraiment réalisable ?
Sur le fond, cette proposition est plutôt de bon augure pour la planète mais est-elle vraiment réalisable dans un Paris déjà saturé ? Saturé par les espaces réservés aux vélos, aux piétons mais sans aucune mesure sur les tarifs des transports en commun qui restent inaccessibles pour de nombreux franciliens. A suivre donc après le 15 mars… N’oubliez pas de vous rendre aux urnes !