Pourquoi est-il interdit de brûler les déchets verts (tonte, branches, feuilles) et quelles sont les alternatives ?

Ne brûlez plus vos déchets verts ! Découvrez comment vous conformer à la loi et adopter des pratiques écologiques pour leur gestion.

Dans les temps anciens, il était très fréquent d’observer d’immenses feux dans les jardins. D’ailleurs, une loi ou un arrêté municipal, pouvait autoriser le brûlage des déchets verts dans les jardins, d’octobre à avril. Cette pratique, que certains pensent toujours d’actualité, est révolue depuis 2004, date à laquelle les déchets verts sont entrés dans la catégorie de déchets ménagers. C’est donc le Décret n° 2003-462 du 21 mai 2003 qui encadre cette pratique. Mais, que sont réellement les « déchets verts » ? Comment s’en débarrasser si nous ne pouvons pas les brûler ? Et, que risque-t-on à les brûler malgré l’interdiction ? Décryptage.

Que dit la loi au sujet du brulage des déchets verts ?

Les déchets verts, considérés donc comme des déchets ménagers, doivent en conséquence être triés et non plus brûlés. On considère que les déchets verts, sont tous les déchets végétaux, secs ou humides, issus du jardin ou de la cuisine. Ainsi, les déchets verts les plus courants sont les résidus de tontes, les feuilles mortes, les branchages, les brindilles, ou encore les résidus de taille de haies, de désherbage, etc. Mais, cela concerne aussi certains biodéchets comme les épluchures de fruits ou de légumes. Et, comme vous pouviez le supposer à la lecture de mon introduction, il est absolument interdit de les brûler à l’air libre ou dans un incinérateur de jardin. Ne pensez pas les brûler dans le barbecue, c’est aussi formellement prohibé !

L'herbe de tonte coupée peut servir de paillage pour le jardin potager.
L’herbe de tonte coupée peut servir de paillage pour le jardin potager. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Mais, alors, que faire de mes déchets verts ?

Plusieurs solutions s’offrent à vous quant à l’évacuation de vos déchets verts. La première étant de les composter pour en récupérer du fertilisant pour votre potager. Les résidus de tonte peuvent aussi servir de paillage, en ayant pris soin de les laisser sécher auparavant. Les biodéchets, eux, sont à déposer sur les points d’apports volontaires si votre commune en dispose, ou dans votre composteur de cuisine. Et, la dernière solution, c’est évidemment la déchetterie si le volume est conséquent, ou votre bac à végétaux si le volume est moindre. Mais, le brûlage à l’air libre, polluant l’atmosphère et présentant des risques d’incendie : c’est NON ! Renseignez-vous auprès de votre mairie pour savoir comment recycler vos déchets verts. Attention, certaines agglomérations, comme celle de Rennes, refusent désormais les résidus de tonte.

Que risque-t-on à brûler ses déchets verts ?

Comme nous vous l’avons dit, la loi interdit de brûler les déchets verts. Vous vous exposez donc à une amende de 750 € si vous décidez de passer outre. De plus, si vos voisins sont incommodés par les odeurs dégagées, ils peuvent aussi déposer contre vous, une plainte pour nuisances olfactives, qui elle, est passible d’une amende de 450 €. Lorsque que l’on sait que déposer les déchets verts en déchetterie ou en bac à végétaux est gratuit, ce serait dommage de payer 1 200 € pour un tas de branches, non ? De plus, vous risquez l’intoxication par les fumées dégagées. Eh oui, la combustion de déchets verts, surtout lorsqu’ils sont humides, libère des substances toxiques nuisibles à la santé humaine et à l’environnement, telles que les particules fines. Et, il vaut mieux les éviter. Et, vous ? Quelles sont vos astuces pour recycler vos déchets verts ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Source
Service-public.fr

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

3 commentaires

  1. Bjr. Le problème et le gros problème c’est que la gendarmerie ne veut pas se déplacer. Pour eux ils n’ont pas le temps de venir trop de travail , pas assez de personnel..

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  2. Fascisme écolo !
    Occupez-vous du bilan carbone des éoliennes,
    Des nano particules de plastique que vous laissez dans vos voyages touristiques à l’autre bout du monde, et laissez nous cultiver notre jardin.

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