Quelles sont les plantes et les odeurs qui attirent le plus les frelons asiatiques ?

Les frelons asiatiques ne s’invitent pas chez vous par hasard. Derrière leur vol silencieux, ce sont certaines odeurs, sucrées ou florales, qui les guident jusqu’à nos jardins. Voici ce qu’il faut savoir pour éviter de leur dérouler le tapis rouge.

On les confond parfois avec de simples guêpes, mais les frelons asiatiques, eux, ne sont pas là pour rigoler. Classés nuisibles depuis 2012, ils terrorisent apiculteurs, randonneurs et amoureux de la sieste en jardin. Alors que le printemps revient avec ses fleurs, ses apéros en terrasse et ses envies de jardinage, ces petits envahisseurs volants réapparaissent… attirés par certaines odeurs bien précises. À tel point que les experts en pièges improvisés rivalisent d’ingéniosité pour les piéger. Au menu du jour : parfum, sirop de cassis et sève d’arbre. Miam… pour un frelon asiatique ! Je vous propose un petit tour d’horizon odorant de ce qui les attire. C’est parti.

Des parfums et des fruits bien juteux : le buffet idéal pour un frelon affamé

Des pommes, des poires et… des scoubidous ! Vous connaissez la chanson ? C’est un peu le menu préféré des frelons asiatiques, enfin sauf les scoubidous ! Par conséquent, des pommes, des poires, du sirop de grenadine et un bon bouquet de fleurs de coquelicot pourraient largement les sustenter !  Dans nos jardins, ce sont d’abord les arbres fruitiers qui les attirent : pommiers, cerisiers, abricotiers… Les odeurs sucrées dégagées par les fruits mûrs ou abîmés les font littéralement rappliquer comme des abeilles sur un pot de miel.

Un frelon asiatique dans un fruit mûr.
Les fruits mûrs attirent beaucoup les frelons asiatiques. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Et, comme les abeilles sont justement leur mets préféré, ce double combo les rend très difficiles à déloger. Quant aux parfums d’ambiance, ou sur vous-mêmes, évitez à tout prix la vanille, le caramel ou la noix de coco, vous pourriez devenir un aimant à frelon. En forêt, la sève de certains arbres, comme le saule pleureur ou le chêne, attire les frelons en quête d’un bon spot pour installer leur nid. Bref, dès que ça sent bon et sucré, il y a de fortes chances que les frelons pointent le bout de leurs pattes jaunes.

Les fleurs, le lierre et les nids cachés : ils ont leurs habitudes, les bougres

Côté déco, ces frelons ont des goûts bien arrêtés. Pour construire leurs nids secondaires (ceux qu’ils fabriquent après avoir bien grandi dans un coin tranquille), ils choisissent les hauteurs, souvent dans des arbres imposants aux feuillages denses. Peupliers, chênes, ou même vieux lierres grimpants… tout y passe, à condition que cela leur offre de quoi passer inaperçus et… des protéines pour nourrir les larves. Mais, leur truc, c’est vraiment le nectar floral. Des fleurs comme le tournesol, le bleuet ou encore le souci (oui, même lui) sont des véritables aimants à frelons.

Un frelon asiatique qui vole près d'une fleur.
Les frelons asiatiques aiment les odeurs sucrées. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Piéger sans nuire : mission délicate, mais pas impossible. À condition de bien s’y prendre

De nombreuses communes et apiculteurs recommandent le classique, mais efficace piège-bouteille. Le principe ? Une bouteille d’eau coupée et retournée façon entonnoir, dans laquelle on verse un cocktail qui ferait frémir les barmen : 1/3 de bière, 1/3 de vin blanc (pour éloigner les abeilles) et 1/3 de sirop rouge bien sucré. Cela sent fort, cela attire les frelons… et ça fonctionne. Le tout est de penser à percer de petits trous (5 à 7 mm) pour laisser s’échapper les insectes plus petits, histoire de ne pas transformer votre piège à frelons en mouroir pour coccinelles. Et vous, avez-vous déjà été confrontés à une invasion de frelons asiatiques ? Quels sont vos trucs pour les éloigner de votre jardin ? Envie de réagir ? Partagez votre expérience ou posez-nous vos questions ! Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

5 commentaires

  1. L’image est un frelon européen.
    Pour trouver une image de frelon asiatique, rentrez juste « frelon asiatique » dans votre barre de recherche, il y a des milliers d’images libres de droits.
    Entretenir la confusion amplifie très lourdement le problème.

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  2. Neozone propage la fabrication d’un piège bouteille qui est proscrit par le plan national de lutte contre le frelon asiatique pattes jaunes.
    Il est proscrit d’utiliser un piège qui tue par noyade

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