Comme nous le savons tous, le réchauffement climatique et toutes ses conséquences deviennent aujourd’hui inévitables. En effet, celui-ci prend de plus en plus d’ampleur au fil des années. La cause de ce réchauffement climatique ? Les émissions de gaz à effet de serre que nous produisons.
Les grandes villes du monde seraient responsables, des deux tiers des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Cependant, elles seraient également en première ligne face aux conséquences de ce dérèglement climatique.
Mais alors, qu’elles sont les villes les mieux préparées au réchauffement climatique ?
Pour la première fois l’agence britannique de conseil et d’analyse
publie le classement des villes les mieux préparées aux différentes menaces du climat. Et vous allez voir que les villes en tête de ce classement ne sont pas celles que l’on aurait cru !
Face au dérèglement climatique qui ne cesse d’augmenter, certaines villes ont déjà pris les devants afin de réagir face aux menaces climatiques. Depuis 2015, l’EIU publie une liste des villes les plus sûres prenant en compte différents paramètres. Parmi ces paramètres, nous retrouvons les infrastructures, la sécurité personnelles ainsi que la santé.
Et depuis peu, un critère environnement vient compléter la liste des différents paramètres. En effet, les analystes d’EIU considèrent de plus en plus la capacité d’adaptation au changement climatique comme un facteur important de la sécurité urbaine.
Paris, capitale française, en 35e position seulement
Aussi surprenant que cela puisse être, Paris se retrouve en 35e position sur la liste des villes les plus sûres face au réchauffement climatique. Effectivement, les villes développées arrivent en tête sur les autres critères sécurité. Mais pour ce qui est du classement environnemental, ce n’est pas la même histoire.
En effet, plusieurs capitales de certains pays en développement se retrouvent en haut du classement. C’est notamment le cas de Bogotá, capitale de la Colombie et 4e du classement ou encore Kuala Lumpur en Malaisie qui elle se retrouve 10e du même classement.
Cela s’explique notamment par l’absence de réalisations concrètes de la part des grandes villes. Bon nombre d’entre elles étudient différents plans d’action mais les actions ne suivent pas toujours ces plans… C’est le constat qu’a également fait Pratima Singh, directrice de projet pour l’indice des villes sûres d’EIU.
Selon elle, « Beaucoup de municipalités mettent en œuvre des plans d’action, mais en fin de compte, il faut que la population soit impliquée pour que ces politiques se traduisent sur le terrain ».
Paris, derrière Mexico au classement…
Eh oui, malgré tous les efforts mis en œuvre par Anne Hidalgo, Paris, première ville française, n’occupe que la 35e place de ce classement… De plus, Paris fait à peine mieux que la moyenne mondiale derrière Mexico, capitale du Mexique et Jakarta, en Indonésie.
Quant au podium de ce classement, nous retrouvons trois grandes villes de pays développés. La première place revient à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande suivi de Toronto au Canada et de Washington aux Etats-Unis.
Dans la logique des choses, les dernières places de ce classement reviennent en majorité aux villes du golfe arabique. Abou Dabi, Riyad et Dubaï ne sont pas vraiment des villes réputées pour leurs économies d’énergie…