
On pourrait croire que tondre son gazon bien court et en respectant les voisins est la meilleure façon de garder un jardin net, propre et tranquille pour quelques jours. Néanmoins, une tonte trop radicale peut laisser des séquelles, notamment lorsqu’il s’agit de la première de l’année. Dans le monde du jardinage, ce n’est pas qu’une affaire d’esthétique : tondre trop court votre pelouse peut nuire à sa santé, et même à son écosystème. Et, ce n’est pas un mythe : on vous en parlait déjà dans cet article sur NeozOne en détaillant les bons gestes à adopter. Aujourd’hui, petit zoom sur les vraies conséquences d’une coupe trop sévère… et comment y remédier.
Un gazon trop court, c’est une pelouse fragile, stressée et… moins verte
Le premier effet visible d’une tonte trop rase, c’est un jaunissement du gazon. L’explication est simple : une herbe coupée trop court dispose de moins de surface pour faire la photosynthèse. Résultat ? Moins d’énergie produite, des racines qui peinent à se développer et une herbe qui dépérit doucement. Dans les périodes chaudes, c’est encore pire : le sol, moins protégé, s’assèche à grande vitesse et bonjour les plaques brunes. Autre effet pervers : en coupant très bas, vous exposez la partie la plus sensible de la plante – sa couronne – aux agressions extérieures. Champignons, maladies et stress hydrique s’en donnent alors à cœur joie. Mieux vaut donc laisser quelques centimètres de plus pour aider votre pelouse à se défendre. En été par exemple, une coupe de 8 à 10 cm est idéale.
Une pelouse haute, c’est aussi un jardin plus vivant et plus équilibré
Ce que l’on oublie souvent, c’est que le gazon n’est pas seul. Sous sa surface, toute une vie s’active : vers de terre, micro-organismes, insectes pollinisateurs… autant de petits alliés de votre sol. En tondant trop court, vous mettez à mal cet équilibre fragile. Une herbe plus longue conserve l’humidité, protège les organismes du sol et favorise leur travail naturel de fertilisation. Et puis, qui dit herbe plus haute dit aussi retour de la biodiversité : papillons, coccinelles, abeilles… autant d’espèces utiles qui trouvent refuge dans une pelouse un peu plus « sauvage ». Sans parler des oiseaux qui viennent picorer ou s’abriter. Bref, votre jardin devient un petit écosystème vivant, agréable à l’œil et bénéfique à long terme.
Le bon équilibre, c’est entre esthétique, santé du gazon et confort du jardinier
Tondre, oui, mais pas à ras. L’idée n’est pas de transformer votre pelouse en prairie, mais de trouver un juste milieu. En été, on garde un peu de longueur pour préserver l’humidité. En hiver, on raccourcit légèrement pour éviter l’excès d’humidité stagnante. Et, tout au long de l’année, on pense à adapter la hauteur de coupe à la météo, à l’état du sol et aux espèces que l’on souhaite accueillir au jardin.
Alors, et vous ? Avez-vous déjà remarqué que votre pelouse se portait mieux quand vous lui laissiez quelques centimètres de plus ? Ou bien êtes-vous plutôt adepte de la tonte façon green de golf ? Dans tous les cas, retenez qu’une coupe trop courte fragilise votre gazon, diminue sa résistance et nuit à son écosystème. Un conseil : suivez les recommandations et gardez une hauteur de 6 à 10 cm selon la saison. Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .