Réchauffement climatique : des états insulaires appellent à l’aide après la parution du rapport du GIEC

La montée des eaux annoncée pourrait engloutir certaines îles dans le monde... Pourtant, nous pourrions peut-être, en agissant au quotidien, limiter les dégâts !

Le désormais célèbre rapport du GIEC du 9 août 2021 fait l’effet d’une bombe à travers le monde, et nous avons vu que les impacts du réchauffement sur le France seraient nombreux. Mais également, que ce dérèglement climatique allait bouleverser certains secteurs économiques.

Après la publication du rapport, certains états insulaires, qui risquent tout bonnement de disparaître, s’inquiètent légitimement. La montée des eaux menace directement toute forme de vie sur leurs îles, et leurs dirigeants appellent à l’aide internationale ! Mais comment faire pour éviter le pire ? En juillet dernier, nous vous expliquions que certaines villes françaises étaient peut-être déjà condamnées à disparaître…

Un risque majeur pour les états insulaires

Si, comme les experts le prévoient, les 1.5°C supplémentaires sont atteints d’ici 2050, le niveau des océans pourrait grimper de 2 mètres. Et les petites îles paradisiaques nichées au cœur des océans sont menacées d’engloutissement. Si le rapport est si alarmant, c’est en grande partie à cause de nous, les humains: nos activités génèrent un surplus de chaleur et émettent les fameux gaz à effet de serre, entraînant une augmentation inexorable des températures extérieures. En augmentant, la température fait fondre les glaces des pôles terrestres.

Pourquoi les températures augmentent

Nos activités humaines, toujours plus nombreuses, imposent l’utilisation de ressources fossiles (charbon, gaz, pétrole). Et ces énergies, par leur exploitation intensive, génèrent de plus en plus d’émissions de carbone; les gaz forment alors une couche qui retient la température sur la Terre. Lors de la Révolution Industrielle au XIXème siècle, les gaz à effet de serre ont été identifiés, mais, à l’époque, ils n’inquiétaient pas autant qu’aujourd’hui: les besoins humains n’étaient pas les mêmes et l’industrialisation à outrance non plus.

La montée des eaux, un concept invisible, et pourtant !

L’œil humain ne peut absolument pas percevoir cette montée des eaux… En revanche, les appareils des scientifiques, eux, sont formels. Durant le XXème siècle, les eaux sont montées d’environ 1.7 mm par an. Or, entre 1993 et 2013, ce sont 3.2 mm par an qui ont été constatés par les scientifiques, soit presque 2 fois plus. Il est, en revanche, très difficile de prédire de cette montée des eaux pour les années à venir.

Réchauffement climatique : des états insulaires appellent à l'aide après la parution du rapport du GIEC
Image d’illustration. Crédit photo : Shutterstock / Valmedia

Mais alors, que peut-on faire pour éviter le pire ?

La seule solution serait de réduire notre consommation d’énergie fossiles, mais ce n’est pas toujours évident: il faudrait, par exemple, privilégier les énergies solaires, éoliennes ou marémotrices. Et, au quotidien, chacun de notre côté, faire de notre mieux pour changer nos habitudes :

  • Eteindre les appareils en veille quand on ne les utilise pas, en utilisant des prises télécommandées ou connectées par exemple.
  • Chauffer sa maison à 19°C en hiver, et allumer le poêle à bois ou enfiler un pull quand on frissonne, plutôt que de pousser la chaudière au gaz.
  • Opter pour un pommeau de douche sur lequel on peut couper l’eau pendant que vous vous savonnez sous la douche… Et fermer le robinet quand on se brosse les dents.
  • Privilégier l’achat de produits de seconde main pour les meubles, l’électroménager, les vêtements… Et choisir des produits respectueux de l’environnement, comme par exemple les crèmes solaires inoffensives pour les coraux.
  • Trier nos déchets, composter, recycler ! Relooker un meuble plutôt que le jeter; tailler des torchons dans un vieux drap au lieu de le mettre à la poubelle.
  • Utiliser un vélo électrique, ou même nos pieds pour les petits trajets; penser transports en commun, covoiturage pour aller au boulot.

L’effort quotidien de chacun pourrait peut-être sauver les paysages paradisiaques de ces petites îles… Et accessoirement, quelques vies humaines…

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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