Quand vous avez trop chaud, que les températures sont caniculaires et que vous cherchez un petit coin de fraîcheur, vous employez peut-être ces termes : je meurs de chaud, ou il fait une chaleur à crever… Ce ne sont que des mots qui n’entraîneront évidemment pas votre mort ! Pourtant, et malheureusement dans certains pays du monde, cette simple expression française pourrait se vérifier. Selon les dernières estimations, l’Inde et le Pakistan, deux pays voisins en Asie du Sud Est, ont atteint le seuil de température qui sera fatal à l’homme… Ces canicules en Asie pourraient décimer des millions d’habitants, dans la mesure où le seuil maximal de chaleur humide est lui, largement dépassé depuis quelques temps. Chronique de morts annoncées, et de l’impuissance du monde à pallier ce désastre !
Pourquoi cette alerte ?
En Asie du Sud et plus particulièrement en Inde et au Pakistan, les températures atteignent au moins de mai les 50°C, une chaleur insoutenable… D’autant que les niveaux très élevés d’humidité dépassent déjà le seuil limite de survie pour des personnes se trouvant de manière prolongée à l’extérieur. Le seuil est évalué par les scientifiques à 35°C, c’est le Tw (thermomètre humide) et cela concerne les personnes en bonne santé. Cette valeur tient compte de l’humidité de l’air pour mesurer la résistance du corps humain à la chaleur. Concrètement, plus l’air est humide, plus il atteint une saturation en eau et moins nous transpirons, nous ne refroidissons donc plus notre corps. Par exemple si l’humidité était de 100%, nous ne pourrions plus suer, donc plus réguler notre température corporelle.
La chaleur humide, un danger imminent pour les humains !
On pourrait légitiment se demander pourquoi le corps humain ne peut supporter ces 50°C en Asie, alors que dans l’absolu, il est capable de supporter 100°C.. Mais cette température est possible lorsque l’air est sec et que l’humidité ambiante n’empêche pas le corps de transpirer… Dans un milieu humide, dès que la température atteint 25°C, l’air devient irrespirable pour le commun des mortels. Une étude publiée dans la revue American Physiological Society estime que le corps humain peut succomber en seulement 6 heures en étant exposé à ce genre de températures humides !
L’étude en question
Les scientifiques, responsables de cette étude ont mesuré la capacité de résistance de jeunes adultes en bonne santé, avec six conditions climatiques différentes et extrêmes. Aucun des participants n’a pu atteindre la limite de 35° Tw, limite jugée trop haute par les scientifiques… Avec des personnes vulnérables ou âgées, cette limite n’aurait même pas atteint ce seuil critique. Souvenez-vous de la triste année 2003, en France: la canicule avait fait plus de 70 000 morts et décimé les personnes âgées… La température n’avait pourtant pas dépassé les 28°Tw ! Alors à 35°Tw, c’est l’hécatombe assurée. Depuis quelques jours, la température en Inde et au Pakistan atteint les 30°Tw, 2 degrés de plus que le seuil de tolérance estimé par les scientifiques. Au Pakistan, la ville de Jacobabad enregistre même déjà 6 jours à plus de 35°Tw !
Des premières victimes, hélas !
En Inde, dans l’état du Maharashtra, 25 personnes ont déjà succombé aux températures depuis le mois de mars. Et l’avenir ne semble pas s’éclaircir puisque dans une étude publiée sur ScienceAdvances, les scientifiques estiment que les températures atteignant les 33°Tw ont doublé depuis 1979. Ces valeurs mortelles vont donc encore s’accentuer avec pour cause principale, le réchauffement climatique évidemment ! Malheureusement, il n’y a pas grand-chose à faire pour endiguer le problème, c’est probablement déjà trop tard… A moins de déplacer les populations vers des températures plus clémentes… Les températures extrêmes sont un danger imminent pour tous ces gens, et nous nous trouvons dans une impuissance catastrophique !
Bonjour et merci pour cet article très précis.
La question reste toujours la même : et maintenant que faire ?? Il est déjà trop tard pour une bonne partie de la population du monde.
Sachant tous les articles sont toujours atténués et dilués dans la multitude de sujets traités à notre époque. Tous les sujets sont traités rapidement dans les médias et chaque individu ne prend peur que lorsque le risque est à sa porte et encore très souvent que pendant la durée de ce risque.
L’individu est de plus en plus sensible et sensibilisé au réchauffement climatique mais son influence pour l’atténuer n’est que minime.
Seul les politiques mondiales pourraient tenter de ralentir cet emballement mais les préoccupations des politiques sont de court terme et donc déconnectées des efforts à faire.
L’union fait la force mais personnellement je n’y crois guère pour les politiques.
Un mouvement de contestation de grande ampleur pourrait au niveau d’un pays développé puis d’un et des autres pourraient pousser nos politiques à réagir. Mais pour l’instant ces pays ne sont pas les premiers touchés et la solidarité entre les peuples n’existe que très rarement.
J’en termine avec une note d’optimisme :
L’espoir fait vivre
Merci
Les riches se moquent des catastrophes qui se passent sur la terre. Ces gens ne votent que leur profit toujours et toujours. La finance c est leur seul attrait
Le profit la finance seul critère. De nos jours. Sur la planète
Le vrai problème reste le même, ceux qui polluent sont les friqués, dites leur de se bouger ,qu’il est temps de mo.trer de l’empathie qu’ils doivent régler se problème parce que si on continue a ignorer le climat, on va tousbu rester et leur argent a dépenser u servira à quoi qiand yaura personne pour l’encaisser ?
Quand il n’y aura plus un arbre à couper, une bestiole à manger et une goutte d’eau à boire, alors les friqués de la planète pourront bouffer leur pognon à loisir. D’ici là, tous les autres seront morts depuis longtemps… 🙁
Perso, Je fais de mon mieux. Je ne mange pas de viande, je fais attention aux déchets, je soutiens les associations écologistes, j aide les autres, autant que possible…chaque jours, j essaie d incarner le changement que je voudrais voir dans le monde.
Je crois que le changement c est nous. C est. Nous de le produire. En premier lieu.