Les chevaux ont longtemps été utilisés comme moyen de transport et ils pourraient bien devenir l’avenir écologique de nos villes ! Depuis quelques années, les chevaux réinvestissent peu à peu nos villes comme alternative à des solutions plus coûteuses et moins écologiques. Ils permettent également de pénétrer dans des endroits peu accessibles aux véhicules motorisés (parcs, plage ou forêt). Le cheval est considéré comme un moyen de transport depuis toujours et sujet au même code de la route que les cyclistes, il se pourrait donc que ce moyen de transport s’individualise. Du cheval fiscal au pur-sang arabe pour aller au bureau, il n’y a qu’un sabot !
Le principal avantage à ce retour aux chevaux est économique car même si l’on doit y ajouter le coût du ramassage des déjections de nos amis équins, le ballot de foin reviendra toujours moins cher que les litres de gas-oil nécessaires à un véhicule à moteur. Qui plus est, le fumier de cheval est un excellent fertilisant qui peut être ensuite utilisé pour les parterres floraux des municipalités. Des villes comme Ris Orangis (91) ont déjà recours aux chevaux pour ramasser les ordures ménagères, d’autres villes comme Lyon les utilisent pour surveiller les parcs publics (Tête d’Or).
Tout de même, lorsque l’on observe un peu notre environnement, on se rend compte que l’on revient petit à petit (et tant mieux pour la planète) aux pratiques qu’utilisaient nos grands-parents ! Que ce soit le retour des chevaux comme moyens de ramassage scolaire ou mission de surveillance ou encore concernant la réutilisation de couches lavables, de lingettes écologiques ou de noix de lavage et on se dit que finalement nos aïeux étaient bien plus écologistes que nous ! Alors certes, ils le faisaient par obligation et pas par choix, mais aujourd’hui cela deviendrait presque une nécessité que d’utiliser du recyclable à la place du tout jetable. Après les Vélib’ et les Autolib’, verrons-nous bientôt des stations avec des chevaux en libre-service, les Horselib’ ?