Sapin naturel ou sapin artificiel, lequel est le plus écologique selon l’ADEME ?

Chaque année, le choix du sapin divise. Découvrez les impacts environnementaux de ces deux options et les clés pour un Noël plus responsable.

Lorsque l’on doit choisir un sapin de Noël, il y a plusieurs « écoles » : la team « sapin naturel coupé », la team « sapin artificiel », la team « sapin naturel en pot », et une dernière avec les sapins DIY. Pendant des années, j’ai opté pour le sapin naturel coupé et jeté quelques jours après le Nouvel An. Depuis quatre ans, j’ai choisi un sapin artificiel que je réutilise d’une année sur l’autre. L’idée de « tuer » un sapin pour le décorer de guirlandes était plutôt contre mes valeurs. L’ADEME, dans cet article, s’intéresse justement à ce dilemme du sapin artificiel contre le sapin naturel coupé. Lequel des deux est le plus écologique ? Une question qui m’a semblé opportune, même s’il est peut-être trop tard pour changer d’avis cette année. Décryptage.

L’impact écologique du sapin artificiel

La plupart des sapins artificiels sont fabriqués à base de plastique et de métal, et importés depuis de lointains pays, ne nous voilons pas la face ! Dans son article, l’ADEME explique que le sapin artificiel devient un achat responsable si vous le conservez pendant 20 ans au moins. Cette durée étant celle qui permettra de compenser les impacts environnementaux liés à sa fabrication, et à son acheminement jusque dans votre salon.

Sapin naturel vs sapin artificiel.
Un sapin de Noël artificiel devrait être conservé au moins 20 ans pour avoir le même impact écologique qu’un sapin naturel. Infographie. Crédit photo : Shutterstock montage : NeozOne

L’impact écologique du sapin naturel coupé

L’impact écologique d’un sapin naturel coupé peut varier en fonction de plusieurs facteurs. C’est la raison pour laquelle l’ADEME préconise d’acheter un sapin cultivé en France, dans des pépinières spécialisées et non coupé en forêt. De plus, un sapin « Français » disposera d’une empreinte carbone réduite en matière de transport. Évidemment, plus le sapin vient de loin, plus l’empreinte carbone augmente. Enfin, pour qu’il soit un achat responsable, le sapin coupé doit être recyclé après Noël et non jeté aux encombrants. Il peut ainsi servir en étant broyé, ou déposé dans les nombreux points de collecte mis en place en janvier dans les communes.

Alors quel est le sapin le plus écologique ?

Vous l’aurez compris, en lisant les deux premiers paragraphes, les deux sapins se valent en termes d’écologie, si vous conservez votre sapin artificiel pendant au moins 20 ans. En effet, si chaque année, vous achetez un nouveau sapin artificiel, ce n’est vraiment pas une bonne idée : déchets, transport, fabrication, etc. Néanmoins, le plus écologique des sapins de Noël reste celui que l’on fabrique soi-même puisqu’il va participer à la réduction des déchets et donner une seconde vie à des matériaux que vous n’utilisez plus.

Quid des décorations sur le sapin ?

Eh oui, les décorations, ont, elles aussi, ont aussi leur rôle à jouer ! L’ADEME explique que les Français remplacent leurs décorations de Noël tous les cinq ans, alors qu’elles pourraient durer bien plus longtemps. Prolonger leur utilisation limiterait la fabrication d’objets neufs, gourmands en ressources comme le pétrole, l’eau et l’énergie. Pour éviter l’impact écologique des décorations de Noël, vous pouvez opter, par exemple, pour des éléments comme des pommes de pin peuvent être transformés en suspensions ou en guirlandes.

Un choix infini de possibilités d'éclairage
Une guirlande lumineuse avec des ampoules LED pour éclairer un sapin de Noël. Crédit photo : N.Kleczinski pour NeozOne.

Vous pouvez aussi fabriquer une couronne végétale réalisée en tressant du lierre et du houx autour d’un simple cintre en métal. Quant aux guirlandes lumineuses, privilégiez évidemment des ampoules LED, cela tombe sous le sens. Et, vous ? Votre sapin est-il naturel ou artificiel ? Et, pour quelles raisons avez-vous fait ce choix ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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