TERAFOOD, un mini capteur qui indique si le produit est consommable, sans même le déballer

D'ici quelques années, chaque aliment pourrait être équipé d'un capteur micropuce indiquant si le produit peut encore être consommé. Terafood, un projet européen intelligent pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Le gaspillage alimentaire est devenu un tel fléau qu’il est au centre de nombreuses réflexions. Il est devenu le cheval de bataille de nombreuses sociétés qui développent des applications pour le réduire (TooGood ToGo). Et depuis quelques mois il fait l’objet d’un projet binational baptisé TERAFOOD.

Soutenu par la politique européenne de cohésion, il vise à développer un capteur permettant de savoir si un aliment est consommable ou non, sans même ouvrir l’emballage. Les dates de péremption sont souvent plus commerciales que sanitaires et de nombreux aliments peuvent encore être consommés une fois la date passée. Ce futur capteur est d’une nécessité absolue pour réduire notre gaspillage alimentaire.

En Europe, ce sont près de 90 milliards de kilos de nourriture encore consommables qui finissent à la poubelle. Les dates indiquées sur les emballages sont pour certains consommateurs, une barrière à consommer encore ces produits. Et les produits finissent à la poubelle alors qu’ils peuvent encore être consommés sans aucun danger sanitaire.

Des chercheurs belges et française travaillent sur un capteur directement apposé sur les emballages qui indiquera si l’aliment est encore bon ou pas. Pour se faire, il utilise des méthodes microbiologiques et s’appuient sur la croissance microbienne des produits alimentaires. Il s’agit en fait, de détecter à l’intérieur de chaque aliment, les composants volatils produits par la nourriture.

Comment ça marche ?

Concrètement, chaque micropuce enverra ces résultats sur une application dédiée. Elle indiquera si le produit est consommable même après la date limite. Ce projet de 2 millions d’euro se déroulera sur 4 ans, la miniaturisation des capteurs étant une étape longue et minutieuse. Les premiers tests devraient voir le jour à l’été 2020 en laboratoire. Puis les premières machines de détection seront destinées aux industries agroalimentaires. Quant aux particuliers, aucune date n’est encore avancée mais avouons que pour certains, ces micropuces seraient d’un grand secours

Photo d’illustration Sergey Ryzhov / Shutterstock
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Via
Euronews
Source
Terafood.iemn

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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